La rumeur entourant la comédie indépendante Frances Ha, de Noah Baumbauch, était si favorable qu'on a fait un effort particulier le voir ce soir. Il a fallu trouver un nouveau cinéma (à l'autre bout de la ville) dont on n'avait pas entendu parler même après dix jours ici, le Bloor Hot Docs Cinema. Une salle mieux adaptée à des spectacles musicaux, si vous voulez mon avis, mais située dans un quartier agréable au nord-ouest du centre-ville.
On n'a pas été déçu par cette charmante comédie bien rythmée, très drôle et très actuelle faisant preuve d'une belle auto-dérision. Même si la recette est bien connue et que Greta Gerwig a joué ce personnage des dizaines de fois, le film se laisse regarder avec plaisir et avec un sourire permanent.
Suivait immédiatement le film Byzantium, du réalisateur Neil Jordan, qui aborde la relation entre une mère vampire et sa fille. Les vampires ne brillent pas au soleil dans ce conte moderne (ils ne brûlent pas non plus) qui est certainement trop long, mais pas inintéressant. En fait, il est intéressant jusqu'à une finale certainement décevante qui s'étire inutilement. Dommage que la mythologie interne du film ne soit pas mieux développée, parce que le long métrage ne propose pas nécessairement de grosses frousses. Saoirse Ronan est toujours une jeune actrice prometteuse et talentueuse, tandis que Gemma Arterton, sublime, a une belle énergie mais pas un personnage très étoffé pour démontrer son talent.
Demain, on vous proposera un bilan de ces 11 jours passés au TIFF.