Maria

Biographie crépusculaire recourant à des formules connues. Réalisation fignolée, un peu froide. A. Jolie excellente dans le rôle de la diva.

Maria, de Pablo Larraín, est un film sensoriel et dans le même temps empreint d'une mélancolie qui annonce la finitude avec sérénité, comme si ne croyant plus à rien, la grande Diva se sentait prête à faire le grand saut vers le vide, en quelque sorte, l'Éternité.

Pour son troisième et dernier film biographique, les deux premiers retraçant les vies de Jackie Kennedy et de la princesse Diana, Pablo Larrain a choisi de se concentrer sur les dernières semaines de la vie de la chanteuse d'opéra Maria Callas, incarnée par une Angelina Jolie parfaite, car théâtrale. 

Prêtant à la cantatrice sa beauté prodigieuse et son port de reine, puisant à même ses propres expériences, Angelina Jolie n'a jamais été aussi bouleversante. Le visage parfois déformé par la douleur, elle fait montre d'une grande crédibilité en reprenant les plus grands rôles de La Divina.

This is a portrait of all that an artist must sacrifice for their work and the ways that is amplified further as a female artist. It's a fable of fame and control, but it's also an ode to a woman who could only find peace by singing her heart out.

In a movie that is stately on the surface and stormy underneath, Jolie's drawn, almost architectural features and air of enforced restraint is ideal for Larraín's vision of Callas. She's a glorious, luminous wreck, looking for peace but drawn inexorably to a world of grand artifice.

Maria bears many of the hallmarks of Larraín's lavish empathy and filmmaking skill. Yet the movie, in contrast, is driven by a dramatic fatalism that does it little favor.

The movie is like a glittering jewel in a glass showcase, inviting you to look but not touch.