Nouvel essai, nouvelle réussite pour Walt Disney qui, même mort, marque régulièrement des générations entières d'enfants qui s'émerveillent devant ses histoires de courage, d'estime de soi et d'amitié. Même Jésus ne peut en dire autant. Et il y a une raison pour ça : un petit chien, c'est tellement mignon. C'est tout ce qu'il fallait pour faire passer une nouvelle fois le message « si tu veux tu peux » qu'on répète avec davantage d'inventivité chaque fois depuis des décennies. Mais au lieu d'être redondant, Volt saisit au vol certaines spécificités de son époque, dont la télévision est certainement la plus centrale, pour étonner encore et encore, et ce, même si il faut absolument que ça finisse bien. C'est d'ailleurs là le seul flottement; cette finale qui s'étire inutilement, parce qu'au-delà, c'est encore une fois une réussite sur toute la ligne.
Le petit chien Volt est la vedette d'une émission de télévision où il doit affronter, aidé de sa maîtresse Penny, le terrifiant « Homme à l'oeil vert ». Croyant par erreur que sa maîtresse a été kidnappée, Volt s'évade du studio et se perd dans New York. Convaincu que ses super-pouvoirs son réels cependant, Volt se lance dans une traversée du pays flanqué d'une chatte désabusée et d'un hamster hyperactif qui connaît tout sur la télévision.
Volt est par ailleurs un chien parfait, courageux et fidèle, qui ne sait pas comment être un bon chien. Qui ne sait pas s'amuser, quoi. Le message est magnifique et les enfants seront certainement inspirés par cette histoire toute simple d'un petit chien qui accomplit des choses extraordinaires avec l'aide de ses amis. C'est vraiment, vraiment simple, mais ça marche aussi très bien. Faut-il d'ailleurs préciser que le film est visuellement impeccable?
Le travail vocal de Guy Jodoin, dans le rôle du hamster Rhino, est extrêmement impressionnant, tandis que Claude Legault et Frédérique Dufort, s'ils sont aussi très bons, demeurent un peu plus anonymes. Les personnages sont suffisamment complexes pour porter le film à eux seuls, car certains moments sont moins efficaces dramatiquement et retardent inutilement le bon déroulement du récit. Pourtant, on ne peut pas dire que les réalisateurs Byron Howard et Chris Williams s'attardent, eux, sur quoi que ce soit; les bons sentiments autant que l'humour passent vite mais bien. Un exemple d'efficacité.
La preuve est à nouveau faite que même la « recette » la plus efficace et réutilisée du cinéma, celle du film pour enfants, peut innover malgré les nombreuses limites qu'elle s'impose elle-même. Le gentil gagne à la fin et tout le monde trouve sa place, c'est entendu, même quand le succès semble improbable. Même quand les enfants écouteront le DVD de Volt à répétition, les parents risquent de n'y porter attention que d'une oreille, et inattentive. Pourtant, comme le raconte si bien le film, c'est le chemin qui compte et pas tant la destination. C'est, de tout temps, la grande qualité des films de Disney.
La preuve est à nouveau faite que même la « recette » la plus efficace et réutilisée du cinéma, celle du film pour enfants, peut innover malgré les nombreuses limites qu'elle s'impose elle-même. Le gentil gagne à la fin et tout le monde trouve sa place, c'est entendu, même quand le succès semble improbable. Même quand les enfants écouteront le DVD de Volt à répétition, les parents risquent de n'y porter attention que qu'une oreille, et inattentive. Pourtant, comme le raconte si bien le film, c'est le chemin qui compte et pas tant la destination. C'est, de tout temps, la grande qualité des films de Disney.