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Fratrie toxique.
À chaque fois c’est certes différent, mais il manque une nouvelle fois ce fameux « je-ne-sais-quoi » qui fait l’étoffe des grands films à ce nouvel opus de Sean Durkin après Martha, Marcy, May, Marlene et The Nest. Traitant à nouveau de l’emprise – mais à travers un prisme différent – pour son troisième film, il se heurte à son script trop linéaire qui voit la seconde partie n’être qu’une accumulation de tragédies redondantes à la longue. Cette saga familiale dans le milieu si singulier du catch n’en demeure pas moins plaisante grâce notamment à son incroyable casting dominé par un Zac Efron transfiguré.
Retrouvez ma critique complète sur le site spécialisé Le Mag du Ciné: https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/iron-claw-sean-durkin-avis-10066091/
Quelle belle surprise !
Quel excellent film, fort en toutes sortes d’émotions. Je le recommande.
Wanna be with my family, with my brothers
La tragique histoire de la famille Von Erich s'inscrit dans la haute mythologie du catch professionnel, à l'époque mythique des territoires indépendants. Le film lui fait justice, et contrairement à tout documentaire, saura sans doute vous faire essuyer quelques larmes une fois arrivé à la fin du film.
Zach Effron, malgré le fait qu'il arbore un physique plus près de celui de Kerry que de celui de Kevin Von Erich, car trop impressionnant, est plus que crédible dans le rôle du frère aîné bienveillant, équilibré, mais un peu crispé.
Les différentes personnalités y sont présentés avec brio et subtilité par un casting à point, et non, je ne parle pas de MJF dans le rôle du faux Von Erich, ni de Chavo Guerrero dans le rôle du Sheik, qui n'ont que de courtes scènes (ne prennent pas trop de place ; au service du film).
Les acteurs et actrices jouant les trois autres frères, le père, la mère et la femme de Kevin supportent à merveille. Par contre, les troubles de chacun de leurs personnages ne sont que peu développés, sans doute parce que le film est plus du point de vue de Kevin, qui ne pouvait se douter de tous les démons qui rongeaient ceux qu'il a tant aimé (enfin les 3 autre frères).
Tout n'est pas expliqué, on ne prend pas le public pour un enfant, ni pour un grand fan de lutte non plus.
Ultimement cette famille chrétienne/texane unie s'est vue la proie des années 70-80, alors que la nouveauté du sex-drugs + rock n roll régna en semi-maître, et d'un père trop à l'ancienne qui aurait dû être plus à l'écoute de ses fils qu'il a peut-être poussé à leurs propres pertes. Le loup est-il entré dans la bergerie ou bien y était-il toujours installé... ou était-ce l'œuvre de la fameuse malédiction des Von Erich?
C'est une histoire dramatique, d'amour et de compétition filiale, très bien ficelée tout simplement.
Ça promet pour la suite du studio A24 qui se lancera dans de plus grosses productions d'IP déjà existants.