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Magnifique
Malgré son thème de base, le film dégage beaucoup de tendresses et de lumière. Une petite perle de notre beau cinéma.
What ?
Bon film québécois dans l’ensemble mais pourquoi tant d’anglais chanté ? Charlebois, Ferland, Léveillée, Leclerc, Bilodeau, don’t know ?
Un succès bien mérité
Le plus grand succès québécois de l’été est un succès bien mérité. Bien sûr, il ne manque pas de gens qui, à l’instar de Gide, estiment qu’on ne fait ni de la bonne littérature ni de bon cinéma avec de bons sentiments. Et pourtant, c’est possible. « Le temps d’un été » fait partie de ces films que les Américains qualifient de « feel good movie ». On en ressort la larme à l’œil, mais le cœur léger.
On s’attache vite à cette bande bigarrée de laissés-pour-compte qu’amènent en vacances, dans le Bas-du-Fleuve, un curé idéaliste et une religieuse débrouillarde. Les obstacles sont nombreux et les tensions sont souvent vives, autant entre les sans-abri qu’avec les résidents du village, mais tout finit par s’arranger, conformément aux conventions immuables de la comédie dramatique. Laissons-nous emporter, cela fait du bien.
Le scénario de Marie Vien est solide, la réalisation de Louise Archambault est brillante et le jeu des comédiens, absolument exceptionnel. Il faudrait les nommer tous, mais s’il fallait n’en retenir qu’un, je mentionnerais Guy Nadon, qui crève l’écran dans ce personnage d’avocat déchu. Encore qu’Élise Guilbault, dans le rôle plus discret de sœur Monique, est également remarquable.
Je tiens à souligner, enfin, l’usage sublime de la musique dans ce film, depuis Halehan, qui chante si bien « Soleil », à Ariane Moffatt, qui offre une des plus belles interprétations de « Hallelujah », en passant par Alexandra Streliski et son doux piano.
Tellement mais tellement beau !
Chaque humain a son histoire, qu’il vive dans la rue où qu’il soit archi millionnaire ! J’ai adoré, rires et larmes au rendez-vous ! Quel excellent film !
Le temps d'un été
Un des meilleurs films québécois que j'ai vus! L'histoire est très touchante et fait réfléchir ... tirant même quelques larmes! Par contre, la langue de Shakespeare est trop présente dans un film québécois. Sauf une, toutes les chansons étaient en anglais et un comédien s'exprimait en anglais et même pas de sous-titres ... J'ai trouvé ça dérangeant en ces temps où on tente de faire remonter le français au Québec ... et plus à Montréal! Tous les comédiens sont excellents et crédibles dans leurs rôles! Guy Nadon, comme toujours, est extraordinaire dans le rôle d'un avocat déchu et alcoolique ... Bravo ... avec le petit bémol!
encore des tounes en anglais ?
"...toutes les chansons étaient en anglais et un comédien s'exprimait en anglais et même pas de sous-titres ... J'ai trouvé ça dérangeant..." Tout à fait d'accord ! Pourquoi Monsieur le Producteur Antonello Cuzzolino n'êtes- vous pas intervenu ?...et pourtant vous "nous" avez donné plusieurs superbes productions jadis...tant qu'à toi Louise, t'es pas drôle !
La connaissance des mots...
Ceci est pour anti-taupe, vous utilisez le mot "tounes" - c'est un anglicisme, cet anglicisme vient du mot "tunes", je crois que vous êtes mal placé pour chialer, puisque vous utilisez un anglicisme pour dénoncer l'anglais qu'il y a dans le film.
le temps d'un été
j'ai aimé ce film à la fois touchant et questionnant sur notre rapport aux laissés pour compte que sont les paroissiens de ce prêtre catholique épuisé et attachant. J'aurais aimé des dialogues plus percutants entre lui et son amoureuse qui lui reproche son engagement religieux sans qu'il ne lui réponde du fond de son âme et de son coeur ce qui le déchire. J'aurais aimé des flash back quand on le voit assis auprès de la pierre tombale de son père. On aurait mieux saisi les fissures de sa personnalité par où la lumière pénètre comme le chante Leonard Cohen. il y a de l'inachevé dans son personnage. Oui beaucoup trop de chansons en anglais... trop c'est comme pas assez. J'aurais aimé entendre la voix de Gerry Boulet
Sauver le monde...
Après "Il pleuvait des oiseaux" qui m'avait laissé plutôt tiède, ce film est une agréable surprise. Ces individus écorchés vifs m'ont beaucoup ému. (À quelques reprises, j'ai dû essuyer mes yeux.) On n'est pas dans la rue, vivant en marge de la société, sans raison. La trame sonore magnifique porte le film comme une légère brise ascendante.
Feel (trop) good movie!
Après la très anecdotique comédie de Noël, « Merci pour tout », la cinéaste québécoise Louise Archambault qui nous avait enchanté, ému et même fait couler des larmes avec son très beau « Il pleuvait des oiseaux » il y a cinq ans, revient avec ce qui se positionne comme le feel-good movie de l’été, justement intitulé d’ailleurs « Le temps d’un été ». Et force est de constater que ce dernier n’a pas du tout le même impact émotionnel que celui sur le temps qui passe réalisé avant la crise sanitaire avec un beau trio de personnages d’ermites joué par Andrée Lachapelle, Rémy Girard et Gilbert Sicotte, que l’on retrouve ici d’ailleurs dans un beau second rôle. Ici, tout est surfait, surligné et dans l’excès au niveau des émotions et de la bien-pensance. Le scénario a la main bien trop lourde sur les bons sentiments et le film sombre conséquemment bien trop souvent dans le pathos.
Pourtant l’entame était prometteuse et nous invitait à un beau film choral empli de bonnes ondes. Si cette ouverture pouvait paraître également poussive, cet héritage tombé de nulle part étant un peu dur à avaler, on ne s’en formalise pas car sans cela il n’y aurait pas de film. Alors on acquiesce. Et d’ailleurs, même si les personnages sont assez mal introduits hormis celui du personnage principal incarné par Patrick Robitaille, l’effet de groupe mène la danse et pousse à la tolérance. Dans la première partie tout du moins. Et il faut dire aussi que Louise Archambault soigne ses images et filme ce petit bout de Québec bucolique avec beaucoup de grâce. Les couchers de soleils sont magnifiés, la caméra est ample et mobile et les plans plutôt travaillés rendant « Le temps d’un été » très agréable à l’œil. Il y a aussi toute cette bande de personnages attachants et ces belles valeurs d’entraide, de vivre ensemble et de tolérance mais...
Bon sang que c’est surchargé et lourd en sucre! Et que les scénaristes ont été fort avec leur galerie de protagonistes qui ressemblent plus à des vignettes ou des obligations bienpensantes et inclusives que de véritables personnages bien écrits. On a le sans-papier, la jeune fille autochtone enceinte, le travesti, le malade en phase terminale, le toxicomane, l’alcoolique, ... Sérieusement, cela frôle parfois la catalogue des exclus ou des tares de la société plutôt que de vrais rôles bien écrits. Et comme ils sont beaucoup, ils ont peu de temps pour être développés et n’ont finalement tous que leur scène poignante à jouer, qui permettra (un tout petit peu) de les étoffer. Pareillement, la musique est bien trop signifiante pour nous dire quand il faut être triste ou nostalgique, les séquences de vivre ensemble presque idylliques et celles de conflits sont quant à elles tellement programmatiques et amenées avec de gros sabots qu’on ne parvient pas à s’identifier et s’investir. « Le temps d’un été » est donc un feel-good movie bien trop calibré et maladroit qui manque de naturel pour toucher son but. Et nous toucher, tout simplement.
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Humaniste et touchant
Des acteurs qui offrent TOUS une interprétation remarquable en particulier Guy Nadon et Louise Turcot qui savent nous émouvoir dans leur prestance à l`écran dans les moments dramatiques. Une trame musicale qui accompagne chaque moment fort du film. Un film qui fait du bien à l âme et qui nous fait réfléchir sur nos préjugés.
Marjo
Très bon film, les acteurs extraordinaires.
Un beau film d'été
Quel beau petit film d'été ou on ressort de là avec plein de réflexions et auquel je donne 8/10. RÉSUMÉ: Le curé Coté voyant sa paroisse sur le point de fermer , hérite d'un domaine à Ste Luce ou il décide d'y emmener ses amis itinérants le temps d'un été. Mais ils ne seront pas bien reçus par les gens du coin, qui voient d'un mauvais œil ces exclus de la société. Un film sur notre société individualiste ou l'entraide et la religion ne semblent plus au rendez-vous.
Une grande histoire d'amour
C'est une histoire d'amour qui prend toute les formes que la vie nous propose . . . J'ai peu ri et beaucoup pleuré tant les émotions sont denses. Le casting est impressionnant ET chaque comédien réussi à nous émouvoir et à nous convaincre du personnage qu'il incarne.
Le temps d'un été
J'ai assisté a la première, c'est excellent film, la prestation des acteurs est exceptionnel, le sujet qu'il traite est très touchant. J'ai passé par plusieurs émotions, il est émouvant, drôle , touchant j'ai même eu l'arme a l'œil . Un film a voir absolument et surement a revoir !
Le Temps d'un été
Très bon film
Extraordinaire
Un film à voir pour les messages qu'il véhicule. Des dialogues profonds qui s appliquent à toutes et tous avec des émotions fortes. J ai failli avoir la larme à l'oeil à deux ou trois reprises et pourtant je ne suis pas d'une sensibilité extrème. A voir si vous voulez passer un excellent moment. Une belle découverte en ce qui me concerne.
Très beau film avec une superbe distributions touchant par moment mais tellement bien jouer
Le temps d'un été
Bravo! Bravo! Quelle belle histoire très touchante , drôle qui nous fait voir la réalité en face de la vie des itinérant, les sans abris etc le paysage est sublime et la brochette de comédiens-nes est extraordinaire, c'est un film a voir et à revoir sans faute. Merci Louise Archambault vous m'avez fait vivre un 2hrs de plaisirs. j'espère que gagnerai un prix dans le future
Un petit plaisir facile qui manque de cohésion
Pas une comédie douce-amère mais un drame amer doux ...les personnages sont tous intéressants et bien joué seulement 1/2 moitié de sont pas développé , des choses inutiles à l'histoire ... La blonde du prêtre au début et à la fin n'ajoute rien à l'histoire ..manque de cohésion pour être un 8/10.
Les bonnes intentions ne suffisent pas ...
L'intention était louable, mais une ribambelle de clichés, une pléthore de dialogues lourds et moult trajectoires de personnages simplistes ne suffisent pas à façonner un scénario qui se tienne et captive. D'autant, que dans ce film, il se produit de seconde en seconde ce qui était le plus probable par rapport à la seconde qui précède , ce qui, hélas ! fait que l'ennui s'installe vite…
Ajoutons qu'il est difficile de faire un bon film avec seulement de bons sentiments...
Le temps d'un été
Un film québécois exceptionnel, bravo à tous les comédiens.
Émouvant - drôle mais…
Premièrement, nous avons des comédiens extraordinaires. Rien à envier à n’importe quel autre pays. Mais dans ce film, émouvant et drôle, j’ai trouvé quelques longueurs. Des histoires de vie dont on ne voit pas le dénouement, ça laisse sur notre faim de savoir ce qui leur arrivent. Il y a un élément qui me dérange (et qui me dérange chaque fois que ça arrive dans un film) les caméras qui bougent. Je comprends le principe de base mais ça ne donne pas de belles images. Pour le beau travail de tous les acteurs, j’ai aimé mais je recommanderais aux personnes qui aiment les jeux d’acteurs quebecois et l’histoire a la base est bonne.
Ceux qui s'accrochent...à l'espoir
Après Gabrielle et Il pleuvait des oiseaux, Louise Archambault nous revient en force avec un autre film qui brasse des émotions pas évidentes, ici l'itinérance. Sur un scénario de Marie Vien qui connait de près le sujet, la réalisatrice nous offre un film touchant où la détresse humaine est dépeinte avec beaucoup d'empathie. Les personnages sont nombreux, tous incarnés avec brio par des interprètes dévoués et chacun d'eux aura sa scène forte et touchante.
La dynamique entre les personnages est particulièrement intéressante, à la fois unis et désunis par leurs blessures et leurs dépendances. C'est un film plein d'espoir que nous offre Louise Archambault qui mise sur les décors enchanteurs de la Gaspésie et une musique instrumentale qui reprend des airs connus pour insuffler à son film la lumière que ses personnages ont peine à voir.
Encore une fois, Guy Nadon se démarque dans le rôle d'un avocat qui a tout perdu sauf l'amour de la poésie et le sens de l'humour, mais pour moi la palme revient à Elise Turcot qui joue une femme de peu de mots, Alzheimer, mais dont le regard brille parfois plus fort que les magnifiques couchés de soleil qu'on voit dans le film.
Le film n'est pas parfait, didactique par moment, mais comme toujours avec Louise Archambault c'est l'émotion qui prime et à ce chapitre Le temps d'un été fait vibrer des cordes qui nous forcent à voir le monde autrement et ça c'est précieux.