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Petit film de fille …
Bofff genre de film tiré de roman Arlequin. Quasiment dure à suivre car ça se promène beaucoup dans le temps, mais quand même cute, mais on aurait pu attendre qu’il passe à t.v. !!!
Quel jeu d’acteur!
Je suis restée sans voix un long moment à la fin de la représentation. Avec une boule dans la gorge. Très bon film. Les acteurs sont impressionnants de vérité. On y croit du début à la fin. Une chimie indéniable. Très talentueux!
L'amour sublimé (et fragmenté)
Dans le rayon des films romantiques, qu’ils soient dramatiques ou comiques, on a l’impression d’avoir tout vu. Surtout quand ce type de films n’est pas notre tasse de thé. Néanmoins, il se pourrait bien que « L’Amour au présent » fasse changer d’avis même les plus réfractaires à ce genre. Et la réussite de ce long-métrage beau à se damner dans les émotions qu’il procure tient principalement à deux choses. Ou plutôt deux personnes : Florence Pugh et Andrew Garfield. Chapeau au responsable de casting qui a su percevoir l’alchimie incontestable et incroyable entre les deux comédiens. Elle, elle est encore une fois au-delà de toute critique, son jeu est pur, vrai et tellement naturel qu’elle ferait fondre n’importe qui. Pugh confirme encore une fois et avec un nouveau rôle de choix qu’elle est l’une des actrices sur qui il faudra compter dans le futur. Lui, qui n’a pas toujours su choisir ses rôles de la meilleure façon depuis qu’il a été découvert dans « Boy A » il y a presque vingt ans est ici un choix parfait pour le rôle de ce jeune homme aimant et doux. Et il retrouve donc le réalisateur qui l’a révélé à l’époque, John Crowley. Garfield a le physique de l’emploi et son duo avec Pugh est juste magique au point qu’ils feront craquer même les plus insensibles.
La petite originalité de « L’Amour au présent » est d’avoir un montage éclaté et non chronologique. Il a le mérite de ne jamais nous perdre et de rendre l’histoire peut-être plus dynamique et inattendue que la sempiternelle trame narrative avec la rencontre, le coup de foudre, la passion, les habitudes, les problèmes (ou crises, ou drame) suivi(s) de la réconciliation si c’est une comédie romantique ou de la séparation si c’est un mélodrame. Maintenant, il est fort possible que le film ait eu la même force de frappe émotionnelle si le montage avait été chronologique mais il est certain que cela rend le tout moins commun. Et, ici, si la maladie vient ajouter une dose certaine de charge émotionnelle, elle ne dévore pas cette œuvre qui ne sombre jamais dans le pathos gratuit et l’émotion forcée. On n'est donc pas dans un film à la « Nos étoiles contraires » quand bien même ce dernier était également très beau mais fort lacrymal.
« L’Amour au présent » contient son lot de petits moments magiques et de séquences mémorables. Des petites touches sublimes et presque féériques comme ce baiser sur le pas de porte d’un appartement qui se termine par un split screen où les deux sont adossés à la porte refermée des étoiles dans les yeux. Simple et craquant de mignonnerie. On a également droit à une séquence d’accouchement mémorable dans les toilettes d’une station-service qui fera date et excelle. Et ce genre de moments proches du sublime mais à la fois très réalistes, naturels et touchants, le film en contient des tonnes. Une œuvre qui touche en plein cœur donc et fait couler des larmes à plusieurs reprises. Et puis, chose rare, elle ne possède pas seconds rôles vraiment marquants ou censés être drôles, voire qui volent la vedette au couple principal. Les deux se suffisent à eux-mêmes, c’est leur amour, leur histoire et elle est amplement suffisante pour nous combler le temps d’un voyage amoureux passionnant, magnifique et qui fait vibrer notre fibre romantique et sentimentale comme jamais.
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