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Du vu et revu
<p>Ayant passé sous le radar de plusieurs, Furiosa (et toute la pentalogie de Mad Max) est désormais disponible sur Crave, la plateforme la plus en vogue du moment. </p>
<p>Découverte pour la première fois dans le film Mad Max: Fury Road, Furiosa: A Mad Max Saga trace l’histoire de l’Impératrice Furiosa de son enfance jusqu’au début de l’âge adulte. Après avoir été enlevée par la bande de Dementus et avoir assisté au meutre de sa mère par ce dernier, l’héroine devra survivre dans un monde post-apocalyptique hostile où seuls les hommes ont leur place.</p>
<p>Alors que Fury Road est acclamé par la critique comme étant l’archétype du féministe au cinéma, Furiosa réussi difficilement à apporter un regard nouveau à la saga. Le long métrage ne livre pas l’innovation et la critique sociétale attendus d’une dystopie. Pire encore, la vision primitive, voire même misandre, du réalisateur trouve difficilement sa place en 2024. Ce nouvel opus permet surtout aux fans aguerris de découvrir une nouvelle facette de l’univers de Max.</p>
<p>Malgré tout, les effets visuels, qui rappellent par moment l’univers du dessin animé, captivent et le film garde en halène dans toute sa longueur. Il sème un vent de fraicheur dans une décénie de films dédiés à l’horreur et au drame. Furiosa pose également un coup d’oeil pertinent sur les traumas de l’enfance, démontrant finement leur impact sur la quête de la protagoniste.</p>
<p>Bien que Furiosa n’ait pas atteint le succès escompté en salle, son arrivé sur les plateformes de visionnement dresse certainement la table pour un binge watching complet de la saga. </p>
Bon film d' actions , mais des lenteurs et trop violent !
Un bon film d' actions , beaucoup d'actions spectaculaires , mais hélas trop long , avec des lenteurs , pas d' actions sans arrêt , et parfois des scènes trop violentes , de la barbarerie !
Je ne suis pas fan de la franchise en partant, même si j’aime les films d’action. J’ai le même problème avec l’univers de Mad Max qu’avec les films d’horreur : je sature vite avec l’originalité des morts violentes. Le Body count finit par m’agacer, au point de perdre tout intérêt pour les personnages qui s’équivalent tous.
En plus, j’en ai raz-le-bol des mondes post-apocalyptiques qui carburent à l’essence du capitalisme sauvage. En 1982, c’était un cool. En 2024, c’est un plaisir régressif avec une actrice plus jeune et des machins plus gros, une lettre d’amour à l’industrie du pétrole et à l’esthétisation de la violence. Je sais, je sais, c’est du cinéma et George Miller en est le père. N’empêche que cette vision du futur rime avec : Over my dead body ! C’est du cynisme en aérosol qu’on se fout dans gueule avant de peser sur l’accélérateur. Si Road Warrior innovait en son temps, Furiosa roule sur du velours, classé 13+ pour étendre son univers aux plus jeunes.
D’ailleurs, le segment sur la jeunesse de Furosia est le plus réussie (parce que c’est le seul être vulnérable du film). J’ai décroché peu après l’arrivée d’Anya Taylor-Joy à l’écran, déguisée en garçon (depuis des années?) au milieu d’hommes violents, mais étrangement peu libidineux. Ils tuent, décapitent et massacrent, mais ne baisent pas (à l’écran), ne sont pas pédophiles (à l’écran) et traitent les femmes fortes comme des hommes (à l’écran)…et les autres comme des mères porteuses. Mais bon, c’est une fable n’est-ce pas ? L’absence de sexualité (à l’écran) est nécessaire sans quoi cet orgie de violence deviendrait impropre à la consommation.
En terminant, je pousserai l’injure en disant que Charlize Theron aurait très bien pu reprendre le rôle tel quel. L’âge de Furiosa adulte n’a aucune incidence sur l’histoire, la chronologie est floue, c’est un choix purement esthétique. The show must go on : toujours plus cool, toujours plus sexy, toujours plus décomplexé. Là où il n’y a pas d’abus, y-a pas de plaisir. Je sais, c’est woke. Mais j’aime trop le cinéma pour ne pas avoir le courage de mes opinions.
Superbe préquel mais...
Furiosa prend le temps de narrer l'histoire punk post-apocalyptique de Furiosa et des restes de l'humanité dans le désert toride australien. Bien que le développement de cet univers et des origines du personnage le plus emblématique de la saga soit réussi sur bien des aspects, il manque à ce chapitre le rythme effréné du précédent film qui nous tenait les yeux grand ouvert pendant 2 heures. Furiosa souffre de longueurs qui préparent mal à l'arrivée de scènes d'action épiques mais trop rares. Une fois de plus, la faute en incombe à une durée injustifiée qui aurait pu être bouclée en 2 heures.
Par ailleurs, les aller-retour et la redécouverte des lieux du film précédents laissent peu de place à l'extension de cet univers au visuel incroyable. Cela devient d'autant plus dommage que l'histoire prend son temps pour livrer la marchandise et aurait pu nous faire voyager d'avantage comme le fait (trop brièvement) le film précédent. Le film s'en retrouve presque appauvri par rapport à Fury Road qui arrivait en 2 heures à tout intégrer. Le scénario décousu souffre presque de la même pauvreté que celui de Fury Road à ceci prêt qu'il s'assume moins en étirant la sauce sur bien des aspects qui ne le méritent pas. Le choix d'intégrer de nouveaux personnages épiques sans leur donner l'historique et la profondeur nécessaires pour maximiser l'immersion du spectateur est regrettable, tout comme des personnages interchangeables trop nombreux qui nous laissent indifférents.
Cependant, si vous avez adoré Fury Road, ce nouveau Mad Max vaut la peine d'être admirer sur grand écran pour se pencher sur les origines de Furiosa et du nouveau méchant incarné par Chris Hemsworth. Une fois de plus, les images sont magnifiques, les scènes d'action chorégraphiées sont d'une rare fluidité et reflètent la folie apocalyptique sans demi-mesure de cet univers, mais une fois de plus sans le panache de Fury Road. Les moteurs rugissent et la bande-originale est excellente. Malgré tout, les cyclones de sables électriques, le zombie guitariste arnaché au camion-enceintes et les perchistes armés de trançonneuses envoyaient du lourd en comparaison des ennemis qu'affronte Furiosa, et ajoutaient cette touche de décadence folle et amusante qu'on ne retrouve pas ici. Dommage qd même..
Un peu moins bon que le premier
Reste un bon divertissement. Quelques erreurs de réalisation. Des personnages qui comprennent des choses qu'ils ne devraient pas. Comme s'ils avaient couper des scènes.
À voir au cinéma en AVX
À la hauteur de Mad-Max Fury Road, une folie dystopique incroyable. Très bon film !
Métal hurlant.
Il y a dix ans, George Miller ressuscitait « Mad Max », sa propre saga mythique initiée dans les années 80, avec « Fury Road » et nous mettait une claque magistrale tout autant qu’il nous délivrait une leçon de cinéma comme on n’en avait jamais reçue auparavant. Du jamais vu et un chef-d’œuvre incontestable. Intense, visuellement incroyable et vecteur de séquences d’action inédites et, pour ainsi dire, jamais égalées depuis. Aujourd’hui, et après le succès et l’aura de culte entourant le film, il remet le couvert. On aurait pu craindre la redite. Mais également un cinéaste vieillissant et trop sûr de lui, incapable de rivaliser avec tout ce que le cinéma a offert depuis. Et, enfin, qu’on avait fait le tour de cet univers qu’il a lui-même créé. Et bien que nenni! « Furiosa, une saga Mad Max » nous remet la même claque qu’il y a dix ans. À la fois de manière similaire mais aussi totalement différente. Et il nous assène une nouvelle énorme gifle en montrant que c’est lui le patron. Avec ce « Furiosa », on peut clairement affirmer que les blockbusters cuvée 2024 sont de haute volée après le chef-d’œuvre « Dune 2 », lui aussi un blockbuster intelligent dans un univers de sable. Et chapeau à la Warner qui a produit ces deux monstres de cinéma à grand spectacle puissants et intelligents.
Certains avaient reproché au précédent son intrigue minimaliste de simple aller-retour bourré d’action sans aucune autre valeur ajoutée si maîtrisé et visuellement unique soit-il. Pourtant, ce n’était absolument pas dérangeant dans ce contexte de cinéma en perpétuel mouvement où la taule froissée, la sueur, le sable et les moteurs sont les personnages principaux. Le cinéaste gonfle donc ici sa mythologie en nous contant la genèse du personnage de Furiosa incarné par Charlize Theron dans « Fury Road ». On comprend ici mieux le fonctionnement de l’imposante Citadelle et on découvre de nouveaux horizons de ce désert maudit avec la Cité de l’Armement et Gastown, avec leurs imposants décors qui en mettent plein la vue. Il y a (un peu) plus de fond ici et des moments de pause, qui permettent ainsi au spectateur de souffler et qui justifient pleinement les deux heures et demie du film.
D’ailleurs, pas une seule seconde d’ennui ici. Dès les premières minutes on s’accroche à notre siège et on se cale dedans pour un condensé de sensations fortes, des montagnes russes de plaisir à la fois régressives et avant-gardiste. Au point d’en avoir presque des papillons dans le ventre de plaisir. Chaque séquence d’action est plus forte ou différente de la précédente et nous en met plein les mirettes. Miller détient un art de la chorégraphie dans ces courses-poursuites motorisées à l’égal de celui de Chad Stahelski pour les combats et fusillades de la saga « John Wick ». C’est parfaitement millimétré, lisible et fluide et son art de filmer ses camions, motos et figurants qui s’entrechoquent dans un capharnaüm jouissif et lisible est proprement jubilatoire. On retrouve notre âme d’enfant comme s’il faisait se percuter les jouets de notre enfance en grandeur nature et puissance 1000. Un véritable opéra de métal, de fureur et sable!
Et que dire des imposants décors, de l’inventivité des costumes des personnages ou de celui du design des véhicules entre Burning Man et Métal hurlant. C’est simple, on en prend plein la vue non-stop, les plans vertigineux ou beaux à se damner s’enchaînent à un rythme hallucinant mais jamais éreintant. Rarement, un cinéaste avait su et pu retranscrire la science du mouvement au cinéma d’une telle manière. Du grand angle à l’accéléré en passant par le fish eye ou autre artifice, le cinéaste australien est en pleine possession de ses moyens. Il n’y a bien sûr plus l’effet de surprise du précédent mais c’est compensé par davantage de scènes d’action plus facilement identifiables les unes par rapport aux autres (quand « Fury Road » en était une non-stop) mais aussi et surtout plus de fond.
Enfin il faut reconnaître que Chris Hemsworth vole la vedette à Anya Taylor-Joy qui n’a pas grand-chose à jouer avec dix lignes de dialogues et un visage souvent masqué. Dans tous les cas, « Furiosa » est sans conteste ce qui se fait de mieux actuellement sur grand écran en matière de spectacle pyrotechnique spectaculaire et fou. Alors, installez-vous confortablement dans votre siège (de cinéma bien sûr) et envolez-vous pour cent-cinquante minutes de pur grand huit cinématographique qui met la concurrence au tapis et la laisse loin derrière. Un objet aussi rare, précieux et unique en son genre que son prédécesseur et un sacré pavé de cinéma à grand spectacle! Comme le scande l’affiche, George Miller est un bien un réalisateur unique en son genre et visionnaire.
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