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Humour, quand tu nous tiens...
Reconnu pour la fantaisie et l'onirisme qui émaillent ses films, André Forcier a le don de proposer des univers particuliers, surréalistes, empreints d'érotisme brûlant et d'humour typiquement québécois.
Le spectateur québécois y reconnaîtra bien souvent un univers par trop familier, avec sa poésie et sa nostalgie, mais aussi avec les tics et les clichés de son époque, qu'une lecture trop familière, trop peu distanciée, dessert jusqu'à un certain point.
Situant la relation tumultueuse et amoureuse entre les jumeaux Berthe et Pierre Sauvageau, dans le Montréal du début des années 1940, au moment de l'entrée en guerre du Canada aux côtés de la Grande-Bretagne, Forcier aborde une multitude d'enjeux : amour incestueux, colonisation, pauvreté, lutte des classes, ignorance, alcoolisme, cléricalisme, sexualité, inceste parental, homosexualité, violence, etc.
Le fort potentiel de ces thèmes, alliés à une direction d'acteurs remarquable et à une reconstitution d'époque réussie, auraient pu, tirés plutôt vers le drame psychologique, proposer une œuvre bouleversante, dérangeante... Si on ne peut reprocher au cinéaste son choix de la fantaisie et de l'humour, on ne reprochera pas davantage au spectateur de regretter que le film demeure à la surface des réalités abordées, sans parvenir à susciter une véritable émotion. Si Forcier bouscule et questionne les clichés liés au travail et à la sexualité féminine, il tombe, par contre, à pieds joints dans le fossé des clichés liés à l'homo quebecensis : le père ivrogne et dénaturé, la mère dévote et soumise, le curé homosexuel, le mafioso au grand cœur, la putain généreuse, le policier borné et ridicule, etc.
André Forcier n'en demeure pas moins un grand cinéaste, au grand cœur et aux intentions fortes, mais peut-être trop collé à son époque, au besoin de se faire plaisir avant tout...
J'aurais aimé aimer ça...
Tout était pourtant réuni : l'excellente trame musicale de Martin Léon, des comédiens d'exception (tout le bottin de l'Union est pratiquement réuni), le très beau décor des années 40... Et j'adore depuis longtemps l'univers singulier de Forcier, sa douce folie, sa muse France Castel toujours bien 'utilisée. Mais allez savoir, ce film m'a ennuyé. Comme si quelque chose, au niveau du rythme, manquait cruellement. Comme si, malgré ces excellents ingrédients et plusieurs flashs savoureux, la sauce ne prenait pas... Dommage.
Embrasse-moi comme tu m'aimes
Un film de par son originalité bouleversant jusqu’aux larmes, avec de grands filets de rires qui font rebondir. Le thermomètre des émotions jubile sans cesse d’ivresse. Nous nous retrouvons en présence d’une immensité cinématographique ou la pellicule livre, pareilles aux perles sacrés du fond des mers, l’éclatant de l’extraordinaire!
Bien que de toute évidence le tissu du dollar des investisseurs prive le génie de Forcier d’accéder à la gamme d’esthétique méritante et relative à la majesté de son art. Reste-t-il que son prodigieux mérite refuse de s’écailler devant de tels obstacles et mouline fiévreux, à coup de points son grain, jusqu’à la quintessence!
Léo Lévesque
très bon
très bon film, jeu des comédiens convaincant, belle brochette de comédiens, intrigue soutenue jusqu'à la fin, traite de plusieurs sujets intéressants À voir.....
comme dit "elixir" dans le Soleil
sous les revers éclatant de l’imaginaire flamboyant de Forcier
se cache LE KKK impitoyable envers les “pd” d’où…
“la chasse aux homosexuels sur le mont Royal” et ça!-
bien avant “L’Eau chaude, l’Eau frette”
“Quoi ??? Deux pédés peuvent s’marier ???…
Et élever des enfants ???…”
"...L'été
Surtout, vaincu, stupide, il était entêté
À se renfermer dans la fraîcheur des latrines :
Il pensait là, tranquille et livrant ses narines..."