Le dernier repas
v.o.f.s.-t.a. : Last Meal
Reynold Célestin est hospitalisé aux soins palliatifs dans un établissement de Montréal. L'homme d'origine haïtienne qui se bat contre un cancer de l'estomac espère reprendre contact avec sa fille Vanessa devenue une jeune adulte avant de rendre son dernier souffle. Au contact de son père avec lequel elle s'est brouillée plusieurs années plus tôt, Vanessa apprend qu'un triste chapitre de l'histoire haïtienne sous le régime du dictateur Jean-Claude Duvalier s'est répercuté sur sa vie familiale. En cuisinant des recettes d'importance culturelle pour Reynold, avec l'aide de sa tante, Vanessa prend conscience du poids important d'un sombre legs hérité du siècle dernier.
Distribution
- Gilbert Laumord (Reynold)
- Marie-Evelyne Lessard (Vanessa)
- Fabrice Yvanoff Sénat (Reynold (jeune))
- Mireille Metellus (Tati Dado)
- Jean Jean (Zorro)
- Natalie Tannous (Infirmière Chafika)
- Joseph Bellerose (Abbé Gilles)
- Ralph Prosper (Émilien)
Réalisation
Production
Scénarisation
studio
- ACPAV
distributeur
- Maison 4:3
Revues de presse
Médiafilm
Touchant récit de réconciliation père-fille, sur fond de nécessaire rappel historique. Scénario bien écrit, un brin schématique. Réalisation tour à tour délicate et vigoureuse. Bonne interprétation.
Lire la critique complèteLa Presse
Grand prix du Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ), premier long métrage de fiction de Maryse Legagneur (Au nom de la mère et du fils), Le dernier repas repose solidement sur un scénario écrit avec Luis Molinié (le court métrage Mamita), lequel est inspiré d'entrevues menées par la réalisatrice avec des survivants de Fort Dimanche.
Lire la critique complèteFilms du Québec
OEuvre puissante à voir autant pour sa délicate illustration de la réconciliation entre un mourant et sa fille que pour son nécessaire devoir de mémoire d'une page sombre de l'histoire haïtienne.
Lire la critique complèteLe petit septième
Le dernier repas est une très bonne expérience cinématographique. Maryse Legagneur prend un récit tout à fait classique d'une relation familiale mouvementée, mais l'examine via le prisme de la nourriture créole. Comme si la cuisine reste le seul lien qui peut faire asseoir deux « ennemies » à la même table.
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