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Des immigrants qui parlent français, ça existe
Est-il possible de voir un film québécois dans lequel l'immigrant n'est pas quelqu'un qui ne connaît pas un mot de français? Ça devient lassant à la fin. Je connais des Chinois qui parlent un excellent français.
Contribuez à faire en sorte que les immigrants optent pour la langue officielle du Québec au lieu de les encourager à nous discriminer!
Sinon, ce film est long. On n'en comprend pas le message. Les Québécois y sont présentés comme des êtres faibles et sans substance.
Le titre est excellent.
je parle de
Ceux qui font la révolution...
Ça vous a peut-être échappé, ou peut-être avez-vous trouvé ça normal, mais la dame chinoise qui épile l'hermaphrodite parle uniquement anglais...
Pour ma part, les stéréotypes dans ce genre me tapent sur les nerfs.
Il existe des immigrants bien intégrés à notre société... le cinéma québécois peut-il en rendre compte?
"The Crying Game" Québécois ?
Il y a “quelque chose” de GranDIOSE dans ce film
qui défile dans ma tête et aussitôt surgissent
ds pans d’histoire de notre civilisation Occidentale qui défilent en filigrane (ça, c’est la « magie » du subliminale qui est sur pause « démarré »)…
bien sur qu’il y a ds moments qui m’tape su’ls’nerfs…et dès le départ !
plongé dans le noir pendant 5 minutes!
Sans Générique! Rien sur le GRAND écran !
Qu’une musique « pompeuse » digne d’un Prologue à une tragédie Grec, oui ?...
Et là, commence…un « déjà vu » mondial qui s’étale sur tout l’écran en différents formats
En cadrage 16mm, 35mm, 70mm, même
que j’ai eu l’impression d’être en cinémascope
Fabuleusement mise en image !
Une mise-en-scène-cinématographique d’une discrétion impeccable, noble et…Grandiose-
Merci les gars !
@Hany Ouichou
un GROS merci au producteur de son audace de s'être lancé
sur un sujet difficile
Un film TRÈS audacieux
J'ai totalement apprécié ce film tant sur le plan formel que sur le propos.
Sur
le plan formel, je l'ai trouvé formidable probablement pour toutes les
raisons qu'il sera critiqué : son tempo langoureux, l'utilisation de
texte en surimpression au lieu de voix hors champs, le script musical
qui ne commente pas l'action mais qui l'accompagne, en commençant par la
longue ouverture sur un écran gris, nu, sans image ou titre. De fait,
les événements ou les
actions importantes dans ce film, souvent de véritable coup de poing,
arrivent dans le silence. Mais la bande sonore est superbe.
Sur
le fond, ce film est l'expression de la grande déception qui a suivi le
«high»
de l'action étudiante de 2012, l'échec sociétale de la grande déception
référendaire de la génération précédente transmise à sa progéniture et,
pour moi, un début d'explication de certaines dérives djihadiste qu'on
s'amuse à essayer de ne pas comprendre venant d'une génération qui a
reçu
''tout cuit dans le bec''. À cet égard il y a une très longue séquence
d'une réception diplomatique où on voit tout le gratin politique
québécois (les
Charest, Bouchard, Chrétien et autres vedettes politiques
vieillissantes)
se donner des poignées de main, des accolades et des baisers à bouche
que veux-tu au milieu de l'opulence d'une réception diplomatique. La
technique de la projection d'un séquence captée en basse résolution sur
écran géant est fascinante.
Enfin...la forme de ce film à mi-chemin entre le théâtre, le cinéma et l'affiche murale m'a totalement fasciné. Trois heures de performance, mais aucun ennui. De fait, après le visionnement je me suis dit : "J'espère que son réalisateur n'acceptera jamais d'en couper même une image ou d'en raccourcir un plan".
Félicitations à toute l'équipe pour son courage et son talent.