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Super-héros turbulent.
Le concept et la promesse narrative de « Brightburn, l’enfant du mal » sont plutôt originaux et intéressants, propices à exciter n’importe quel fan de comics. Il semble même étonnant que personne n’y ait pensé avant. En gros, le film produit par James Gunn (« Les Gardiens de la Galaxie ») propose de montrer ce qui se passerait si un petit garçon à la trajectoire semblable à celle de Superman choisissait non pas de faire le bien à la découverte de ses pouvoirs, mais plutôt le mal. Le postulat est clairement prometteur et malin mais malheureusement le grand film de science-fiction mêlée à de l’horreur n’est pas de la partie. En effet, le film est tout à fait plaisant et amusant mais il reste bien trop en surface par rapport à un tel sujet pour pleinement convaincre. On a le droit à une petite série B bien foutue, rythmée et parfois amusante mais pas à la variation tant attendue sur le mythe du super-héros préférant le Mal.
Le scénario ne creuse pas assez les possibilités de son idée en or. Tout va trop vite, de l’apparition des pouvoirs du jeune garçon jusqu’à son basculement vers le côté obscur. Tout manque de développements et le film confond souvent rythme et précipitation. Visiblement, scénaristes et réalisateur ont pris le choix de tout miser sur l’action et l’horreur dans la seconde partie au détriment de la psychologie et d’une mythologie plus dense et creusée. Les acteurs ne sont pas tous bons (hormis les parents) et on sent un budget peut-être un peu serré pour une histoire d’une telle ampleur. A titre d’exemple, le film commence très vite et ne parle pas de l’origine du garçon tout comme il se conclue d’une manière sombre (c’est un bon point car cela change) mais abrupte. On dirait que les producteurs étaient assurés de donner une suite au film, comme le montre le générique de fin. Un générique particulièrement intelligent et appétissant mais qui donne envie d’en voir plus. Un peu comme si on avait ôté le bouquet final qui en met plein la vue. Tout cela s’avère donc frustrant en plus de voir un tel potentiel inexploité.
Cela mis de côté, il faut avouer que « Birghtburn, l’enfant du mal » reste somme toute assez divertissant et bien fait pour convaincre. Il y a même pas mal de scènes qui laissent présager de ce qu’il aurait pu être avec peut-être un budget plus important et une autre équipe à la barre. On apprécie le contexte de cette petite bourgade et de cette ferme isolée comme dans « Superman » et aussi la manière dont est représenté cet enfant du mal. Les effets spéciaux sont efficaces et discrets mais ce qui est le plus réussi reste le versant horrifique. Pas que le film fasse peur ou sursauter mais il nous réserve des mises à mort sacrément originales et jouissives (un peu comme si « Destination finale » rencontrait le slasher). Il y a des scènes gores bien écœurantes du meilleur effet. En soit, dans cette petite série B il y a du frustrant mais aussi du bon qui permet de passer un moment agréable si on n’est pas trop regardant.
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Brightburn
Très. Mauvais. Film
''Bande annonce''
Tout ce qui pourrait être intéressant se trouve dans la bande annonce.... Films moyen à voir dans un salon. Pas de surprise !