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C'est un pièce majeure du cinéma politique américain.J'avais peur des débuts d'Emlio Estevez derrière la caméra, d'autant plus qu'il avait lui-même écrit le scénario... mais bon, on s'attaquait quand même à tout un sujet avec une distribution de béton : jamais ne pouvais-je croire que tant d'irresponsables se seraient ligués avec un incapable pour faire un tel film...Et tout le monde a eu raison : Bobby, c'est un film très solide. On attache beaucoup d'importance à tous les acteurs de cette journée, à toutes les vies touchées par ce meurtre de l'Hôtel Ambassador. Et c'est ce qui est bien : certes, on suit plusieurs histoires, mais jamais sommes-nous mêlés ou perdus; au contraire, on apprécie de voir la caméra s'arrêter un instant sur une journée pas si ordinaire que ça avec des individus tout aussi peu ordinaires, confinés dans un endroit bien précis, alors que l'histoire s'apprête à s'écrire... Également, excellente idée de ne jamais montrer le personnificateur de RFK de face: on se contente des images d'archives, ce qui ajoute beaucoup de réalisme et de tragique aux événements. Pour ce qui est de la distribution, tous ont un petit rôle, mais taillé sur mesure: il ne s'agit pas d'un simple tapis rouge de vedettes, mais bien d'interprètes moulés pour apparaître dans un tel film.Chapeau Emilio Estevez!