Tout à fait dans l'esprit des Fêtes : il y en a pour tout le monde, des plus jeunes aux plus vieux, dans cette comédie bon-joueur qui multiplie les clins-d'oeil. Leçons de vie et personnages colorés rendent l'aventure au moins amusante pour les jeunes garçons, qui auront l'impression de jouer avec leurs figurines préférées.
Il y a chaque année à l'approche de Noël des films familiaux qui prennent l'affiche pour profiter de la manne du congé de Noël et du sentiment familial qui en découle, et il semble assez clair maintenant qu'on ne s'en sortira jamais. Aussi bien en profiter pour passer un bon moment, surtout qu'Une nuit au musée est plus amusant que la moyenne.
Larry Daley, père divorcé, a de la difficulté à se trouver et à conserver un emploi. Lorsqu'il accepte en dernier recours le poste de gardien de nuit du Musée d'histoire naturelle de New York, il croit qu'il pourra regagner l'estime de son fils. Sauf qu'il ne s'attend pas à voir tous les habitants du musée prendre la vie la nuit venue, et il devra faire preuve de créativité pour composer avec les squelettes géants, empereurs déchus, pharaons et petites figurines de reconstitutions historiques. Heureusement, il peut compter sur l'aide de la statue de cire du Président Roosevelt pour l'aider.
Ben Stiller incarne un homme malchanceux mais énergique, responsable de l'aspect humoristique du film. La plupart des blagues passent par ses mimiques, son énergie, justement, et son évident plaisir à retourner en enfance pour s'amuser avec des jouets plus grands que nature. Et il est imperturbable face au danger, ce qui est fait un héros parfait.
Le film est un simple moment de plaisir. Pas de prétentions éducatives malgré quelques touches de moralité primaire, seulement l'espoir que les vrais enfants apprécieront la démonstration d'effets-spéciaux qu'on nous sert. Chapeau à Shawn Levy, qui démontre, après l'échec de Moins cher la douzaine 2, qu'il a un certain flair pour créer des atmosphères.
Une nuit au musée s'essouffle malheureusement rapidement une fois l'effet de surprise passé. Après l'apparition d'un squelette de tyranosaure, la plupart des autres personnages font piètre figure. Attila le Hun, particulièrement, devient le point central d'une histoire secondaire redondante et monotone, tandis que le petit capucin Dexter devient vite redondant. Prévisible, simple, un peu long peut-être, mais efficace. Qu'est-ce qu'on peut bien dire de plus?
Avec son humour plus masculin que féminin et par sa thématique de la relation père-fils, ce film s'adresse bien sûr plus aux fils qu'aux filles, qui y trouveront certainement leur compte. Ce n'est jamais désagréable de voir bouger vraiment - et de très belle façon - les jouets qu'on a l'habitude de voir sans vie. Un beau moment, tout sauf complexe, qu'on oubliera certainement aussi vite qu'il passe.
Tout à fait dans l'esprit des Fêtes : il y en a pour tout le monde, des plus jeunes aux plus vieux, dans cette comédie bon-joueur qui multiplie les clins-d'œil. Leçons de vie et personnages colorés rendent l'aventure au moins amusante pour les jeunes garçons, qui auront l'impression de jouer avec leurs figurines préférées.
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