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Un excellent film d'horreur comme on les aime.
D'abord, le film d'horreur Talk to Me, des frères jumeaux Danny et Michael Philippou, nous propose une histoire originale et ambitieuse. Un scénario à ces « Conjuring » de ce monde et à tous ces films qui évoquent les esprits et les forces surnaturelles. C'est très efficace du début à la fin. Aucun temps mort ou longueur, tout est bien exécuté.
On a ici un bon divertissement avec des scènes qui donnent la chair de poule et des personnages bien développés. Un film, qui rappelle l'adolescence des générations Z. Les amateurs de gore seront servis à travers ce thriller effrayant. Le studio A24 ne cessera pas de m'impressionner. Une belle découverte!
Film très moyen
Film avec un début très captivant mais la suite se gâche et ressemble beaucoup à un film à maigre budget avec une fin des plus ridicule et prévisible. Un moment de cinéma facile à oublier.
Manque de rythme
L'idée originale est bonne, soit une main hantée qui entre dans les corps de celui qui la prend à sa demande. Le scénario est correct mais parfois long car les scènes d'épouvantes sont assez rares.
C'est la 1ère fois que je vois un film australien, alors je ne connais pas leur budget. Mais enfin, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs. Ce n'est pas un film que je reverrais 2 fois
La Main qui tue.
Le cinéma d’horreur fait toujours preuve d’une étonnante vitalité que ce soit dans le nombre de productions qui sortent chaque année sur nos écrans, par le succès que la plupart d’entre elles va rencontrer avec une belle rentabilité à la clé (car les budgets sont souvent dérisoires) ou encore par la diversité de l’offre proposée. En effet, de la nouvelle mode de l’horreur intellectuelle (Aster ou Eggers pour ne citer que les plus illustres), à celle des suites/prequel/reboots/spin-offs (à la qualité parfois douteuse) en passant par des propositions originales, on a l’embarras du choix. Et avec « La Main – Talk to me » c’est à cette dernière catégorie qu’on a droit. Un peu comme le carton inattendu de « Smile » l’an passé avec laquelle cette production australienne a beaucoup de similitudes de ton et de traitement. On la trouvera d’ailleurs même un peu supérieure tant le film sur le rictus maléfique était bourré de longueurs et n’allait pas au bout de son postulat. Ici aucune baisse de rythme et un montage resserré qui évite toute circonvolutions inutiles. Après ce n’est pas non plus la claque attendue, il faut l’avouer, et ce pour deux raisons principales.
La première d’entre elles est son scénario. Sorti de l’imagination de cette fratrie de Youtubeurs extrêmement connue que sont les frères Michael et Dany Philippou, celui-ci ne va pas beaucoup plus loin que son concept. Il tiendrait sur un ticket de métro. En somme, en lieu et place d’une table de Ouija ou d’une porte entre les mondes, dans « La Main – Talk to me » c’est à une sorte de main en plâtre possédée que nous avons affaire et qui permet de rentrer en contact avec le monde des morts. Ça aurait pu être ridicule, heureusement ça ne l’est pas mais ça aurait été un pied, un animal empaillé ou tout autre chose que ça aurait produit le même effet. Au-delà de ce postulat et de quelques thématiques pertinentes mais effleurées (le voyeurisme malsain, les jeunes livrés à eux-mêmes, le besoin de sensations extrêmes, ...), l’intrigue est d’une linéarité et d’une simplicité qui frôle la bêtise. Dommage... Le second point est qu’on est devant un film d’horreur mais qu’on n’a jamais vraiment peur, contrairement à « Smile » justement qui avait quelques séquences un peu effrayantes. Pourtant, le paradoxe est que certaines images sont impressionnantes dans l’horreur en plus d’être maîtrisées mais on ne frémit pas un seul instant. Ou presque pas et on regretterait presque l’absence de jump scares...
Non quand même pas, on blague! Et c’est d’ailleurs l’une des qualités de ce premier essai australien : aucun sursaut facile avec musique stridente nous indiquant quand sauter sur notre siège. C’est plutôt rare alors ne boudons pas notre plaisir. Ensuite, si on n’a pas peur, il n’empêche que certaines scènes sont incroyablement impressionnantes et dures. Presque malsaines même. Et c’est un bon point car on est bousculés et c’est très bien aussi. De ce prologue sombre à la violence sèche, directe et inattendue qui rappelle à certaines tueries estudiantines en passant par deux autres où ce jeune garçon s’automutile avec une puissance destructrice très gore, on est scotchés. C’est sans conteste les meilleurs moments de « La Main – Talk to me » et cela prouve le talent de la fratrie pour de futurs essais plus aboutis narrativement. Il y a même un moment (bien trop bref) où on entrevoit le monde des morts et qui avait l’air sacrément extrême. On peut louer aussi la maestria des maquillages, notamment les yeux lors des possessions. Dommage que la séquence dure à peine vingt secondes, elle nous rappelle aux bonnes heures du final du remake de « Suspiria ». Sinon on peut dire que les personnages sont écrits au-dessus de la moyenne et plutôt bien incarnés. En somme une pelloche horrifique assez réussie mais pas aussi transcendante qu’attendue.
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