Le poil de la bête
En Nouvelle-France, en 1665, le criminel Joseph Côté est recherché par les autorités afin d'être pendu pour indécence. Lorsqu'il s'échappe de prison, il se dirige vers une seigneurie, où il enfile le costume du Père Brind'amour, célèbre chasseur de loups-garous. Accueilli par les colons, il est témoin de disparitions mystérieuses, qui semblent être l'oeuvre d'une créature féroce. Alors que certains colons doutent de son identité, d'autres comptent sur lui pour les protéger. Tout comme les filles du roi, qui viennent de débarquer, et qui ont été placées en quarantaine dans la chapelle en attendant d'être offertes en mariage.
Distribution
Réalisation
Production
Scénarisation
distributeur
- Les Films Séville
Revues de presse
Médiafilm
En effet, la rédemption du filou, le sort des Filles du Roy, l'histoire d'amour, la férule seigneuriale, sont autant d'avenues abordées mais explorées trop succinctement pour donner au spectateur une réelle prise. Qui plus est, l'identité de la bête est beaucoup trop facile à deviner et, si les effets de transformation convainquent, le résultat n'effraie guère.
François Lévesque Lire la critique complèteLa Presse
Le poil de la bête rate la cible sur tous les plans. À force de naviguer sans cesse entre les éléments pseudo-comiques (rien n'est drôle), le film de genre aux effets cheapos et le drame historique, le réalisateur Philippe Gagnon semble perdre complètement ses repères. Les scénaristes Stéphane J. Bureau et Pierre Daudelin ont truffé leur script de jeux de mots nuls qui cadreraient mieux dans une pub de détaillant de meubles de banlieue.
Marc-André Lussier Lire la critique complèteLecinema.ca
Le poil de la bête est une véritable foire aux horreurs où plein de bons éléments (la distribution, le sujet, l'époque) se court-circuitent, laissant le spectateur pantois devant ce qui est probablement le pire film québécois de l'année.
Martin Gignac Lire la critique complèteVoir
Si l'on ne peut rien reprocher à la réalisation de Philippe Gagnon, à la direction photo de Steve Asselin, à la direction artistique de David Pelletier et au jeu des acteurs (le suave Gilles Renaud en tête), on aurait beaucoup à redire du scénario.
Manon Dumais Lire la critique complète