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Critique The Island
Michael Bay nous avait habitués à des films assez bourrins avec un producteur expert en la matière (Jerry Bruckheimer), le voici qui se détache donc de se producteur attitré depuis Bad Boys, avec the Island, il montre qu’il essaye de se détacher le plus possible de l’image d’un réalisateur le plus controversé, le roi des images aux couleurs mono chromiques flamboyants; Pour son nouveau film (comme ce qu’il avait annoncé à savoir un film mature sur un sujet sérieux)il s’aide cette fois-ci d’un autre producteur à succès: Steven Spielberg. Le réalisateur décide donc d’aborder cette fois-ci un sujet sérieux à savoir le clonage. Bay a réussit donc son coup, The Island étant un film bien monté surtout dans la première partie, bien que la plupart des idées proviennent de THX 1138 et autres films de sciences fictions, mais il réussit à nous plonger dans un univers cohérent, avec une société du futur où on comprend très vite que malgré les apparences du très lice et très parfait cache quelque chose derrière. Il arrive ainsi à montrer des scènes assez formidables que se soit pour filmer un lieu ou encore des scènes plus angoissantes. Le réalisateur réalise donc a produire un joli mélange de façon adroite entre testostérone et adrénaline , aidé par la science-fiction qui permet de traiter des sujets d’actualités en les adaptant pour le futur proche, évitant l’étiquette de moralisateurs qui pourrait leur être fatal. Il faut dire que les films assez réussit osant traités d’un sujet d’actualité ne courent pas les rues (celui qui nous vient en tête reste Starship Troopers). Tout fois The Island comporte de nombreux défauts, que se soit sur la réalisation, on s’aperçoit ainsi que Bay n’a rien changé à sa politique de réalisation: scènes bourrins non stop, la caméra qui ne s’arrête jamais…. Mais dans la deuxième partie, cela se révélera intéressant surtout que le film opère un virage, on passe ainsi de la pure science-fiction à une course-poursuite de clones. On note juste que le réalisateur est moins inspiré que par le passé car il va chercher bons nombres d’idées dans différents films du même genre (Minority Report, Vanilla Sky…) allant même à s’auto-plagier notamment pour la scène de course poursuite en voiture. Ainsi bien que le film donne des arrières gouts de déjà-vu, on arrive tout de même a y trouver notre compte, ne serait ce qu’avec une réalisation étonnante, des acteurs convaincus et assez bons changeant du registre qu’ils avaient l’habitude de donner. The Island reste donc dans les lignes des films que le réalisateur fait, trouvant son public toujours à la recherche de films à sensation, s’essayant aussi à incruster des critiques sociales, il essaye de justifier le plus possible des scènes d’actions qui sera la seule chose qui permettra de nous tenir captivé en haleine, car on a certes des revirement scénaristique mais rien qui en vaut véritablement un grand intérêt, tout est très américanisé par Bay. Ce dernier continue de garder son âme d’enfant, à savoir tout casser et tout filmer, de plus on remarque qu’il incorpore une héroïne (qui plus est être Scarlett Johansson)
La réalisation de Michael Bay est donc une véritable surprise en offrant des plans vifs, assez surprenants aidés d’un montage surprenant et saisissant (le montage étant un élément important dans ce type de film), dommage que la fin donne le sentiment d’être bâclé tant le public attendait un dénouement depuis quelques minutes et face au deux premières parties assez réussit, nous étions en droit d’avoir mieux.
On regrette que le réalisateur n’est pas su manier à la perfection le mélange de genre entre science-fiction et film d’action (qui plus est semble un copier/coller light de Bad Boys 2), on regrette aussi plusieurs placements de produits (mode aux Etats-Unis) viennent gâcher certaines scènes, utiliser sans doute pour combler quelques vides scénaristiques, produits du futurs mais aussi anachronismes puisqu’on retrouve quelques voitures hors de leur temps. Mes la plupart des ces défauts étaient prévisibles dès le début du film, ne serait ce déjà par le style du réalisateur dont chaque personne a vu au moins un de ces films. Ainsi la première partie étant superbe en termes de science-fiction et la deuxième moins innovante et moins explosive néanmoins le réalisateur conserve sa créativité tout au long du film. On espère juste que Bay arrivera a grandir d’avantage dans ces prochaines réalisations, préférant un peu plus le scénario que les scènes d’actions.