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Voyage dans une réalité mythique
J'ai adoré cette épopée qui raconte une histoire entre le mythe et la réalité. Bien joué, bien ficelé et magnifique. J'ai eu l'impression de suivre un rêve (plutôt cauchemardesque), mais empli de la profondeur de cette culture. Il faut accepter de laisser de côté la réalité et pouvoir supporter une violence qui doit être relativement près de celle de ces peuples - soyez prévenus, c'est cruel et sanglant.
oui violent , mais ...
Avec ce troisième film, Robert Eggers prouve qu’il est un réalisateur à part. The Witch et The Lighthouse m’ont charmé avec leur mysticisme et l’approche folklorique irréprochable. Pour sa dernière oeuvre il arrive à marquer ces même points de façon impeccable. Certains le jugeront trop violent et s’attarderont seulement à la barbarie perpétrée, mais à mon avis c’est beaucoup plus que ça. D’ailleurs il y a une façon de porter la caméra qui nous immiscent dans les combats, un peu comme si on y participait .Impossible de ne pas être émerveillé par ces décors naturels ou par les scènes fantaisistes qui sont créés avec justesse. Chaque acteur brille par sa performance, on les sent impliquer à 100%. Point spécial a une scène en particulier auquel Nicole Kidman montre l’étendue de son talent . Il y a de petites lacunes au niveau du scénario qui le rend simpliste par moments. Le côté animal des humains poussés à l’extrême semble exagéré, mais l’ensemble surpasse ces défauts. Avec une cadence beaucoup plus mouvementée , The Northman est sans doute un film plus grand public que les deux premiers films du réalisateur. On peut dire que c’est un tour de chapeau : 3 films, 3 réussites Pas étonnant que j’ai déjà très hâte de voir son prochain, car M. Robert Eggers plancherait sur un remake de Nosferatu !!
Déchet infecte peut être un nouveau genre cinématographique le shit-hole movies
J'ai été voir ce film il y a une semaine et j'hésite toujours a savoir quel qualificatif je devrais employer pour décrire ce triste spectacle, merde cinématographique, raclure de fond d'urinoire audiovisuel post-moderne ou tout simplement déchet infecte. Le désastre a mon sens viens du fait que pas un seul instant, j'ai pu m'identifier ou avoir une quelconque sympathie a l'égard d'aucun personnage. Le "héros" Hamlet (shakespeare doit se retourner dans sa tombe) délaisse sa condition d'hommes pour ce comporter comme un...chien et encore un chien enragé que l'on devrait euthanasier afin d'abrèger les souffrances... ensuite s'enchaînent les scènes de massacres, viols et meurtre, femmes et enfants brûlés vifs sur fond de rituels pseudo-paien. Une fois notre chien sale mort on a droit a une Valkyrie digne d'une BD de fantasy des années 70 qui viens le chercher pour l'emmener au Valhalla ou peut être en enfer on le sait même pas la torture fini a ce moment là. Je me demande comment de grands acteurs tel que William Dafoe, Nicole Kidman et Ethan Hawke on pu accepter de jouer dans "shit-hole movies".
Bien joué mais scénario très pauvre
Commençons par la positif. Les acteurs ont très bien joué leur rôle. L'action aussi ne manquait pas pour ceux qui aiment ça.
Moi-même, j'aime beaucoup les films d'action et la mythologie. Mais ça me prend un scénario quand même qui a un minimum de bon sens. Et c'est là où j'ai décroché. Le scénario est simplement ridicule. Il n'y a rien qui se tient. Je dirais que la moitié du monde sont partis avant la fin du film.
Il m'est même arrivé de rire, et pourtant ce n'est pas une comédie, tellement ce film n'avait aucun bon sens. Je ne le recommande pas du tout.
Allez! 1 étoile et demi car les acteurs étaient quand même bon... heureusement
L’homme du notd
Le pire film de viking que j’ai vu, résumé du film: YEARKKkkkkk
Un 3 en 3 pour Robert Eggers (ou du moins, à bien des égards)
Je donnerais les notes suivantes aux trois longs-métrages de Robert Eggers:
The lighthouse: 8.6/10 The witch: 7.6/10 The northman: 7.2/10
Un excellent travail de réalisation pour The Northman, la mise en scène est incroyable comme à l'habitude. Une légère déception côté Focus Pulling, il y avait plusieurs moments qui n'étaient pas totalement au focus (entre autre une large partie de la scène qu'ils sont tous autour d'un feu). En même temps, en raison des différentes situations en lowlights, c'est assez compréhensible par moments de ne pas avoir une netteté parfaite sur le sujet. Cependant, Jarin Blaschke (le directeur de la photographie) livre encore une fois un résultat impressionnant.
Les 137 minutes ne paraissent pas particulièrement longues, les points négatifs seraient plutôt par rapport à l'écriture des personnages. L'attachement que l'on a pour eux. Je crois qu'un personnage en particulier a été très mal écrit, mais en parler plus largement reviendrait à spoiler un élément important.
Apocalypse viking.
Robert Eggers continue à ériger une filmographie impressionnante, cohérente et surtout d’une maestria formelle, esthétique et visuelle comme on en voit peu sur les écrans. Un don qu’il partage avec Ari Aster, un autre cinéaste aux dons plastiques incontestables. D’ailleurs, « The Northman » partage beaucoup avec le chef-d’œuvre de ce dernier, l’inoubliable et unique « Midsommar ». Une œuvre faisant partie du renouveau horrifique et fantastique du cinéma indépendant américain avec « It follows » de David Robert Mitchell, « Hérédité » le premier film d’Ari Aster ou « The Witch », signé par Eggers justement. Car « The Northman » a beau être une fresque médiévale sur les vikings, elle n'en est pas moins parcourue de visions fantastiques, d’un gore que ne renierait pas le cinéma d’horreur et de rituels païens et étranges se rapprochant beaucoup de « Midsommar » (et c’est logique puisque ceux-ci sont issus d’un passé viking). D’ailleurs, même si ces séquences sont réussies, de leur signification à leur emballage technique et visuel, on les trouve un peu trop nombreuses et excessivement versées dans le symbolisme. Eggers semble avoir voulu densifier sa trame plus que basique avec ces cérémonies de sorcellerie ou ces rites étranges pour masquer quelque peu un script de vengeance ultra classique. En effet, sur près de deux heures et demie qui passent assez vite, on a juste droit à un fils qui veut venger la mort de son père. Basique, peu original mais tout de même efficace. On a heureusement un petit rebondissement sympathique dans la dernière partie. Et cet aspect fantastique et mythologique, s’il n’est jamais ridicule, semble servir de cache-misère narratif. Mais, en revanche, qu’est-ce que c’est beau!
Car oui, encore plus que dans « The Witch » et l’exercice de style en noir et blanc assez fascinant qu’était « The Lighthouse », le cinéaste transcende son sujet, quelconque sur le fond mais plutôt rare par le contexte viking au cinéma, par une mise en scènes d’une beauté rare et incroyable. La photographie est belle à se damner. Que ce soit les scènes de rituels citées précédemment, bourrées d’idées visuelles qui ne versent jamais dans le ridicule alors que ce type de séquence est souvent propice au ratage, dans les scènes de combat, emplies de rage et de fureur, ou même lors de plans fixes, minutieusement travaillés, le rendu visuel est proprement stupéfiant. Les coulées de lave orange et les explosions de feu aux couleurs chaudes qui tranchent sur la nuit noire. Les effusions de sang rouge carmin qui explosent et contrastent avec la nature verdoyante ou le gris de la pluie. Les visions pleines de couleurs des anciens Dieux vikings. Hypnotique! C’est de toute beauté comme la manière dont Eggers fabrique ses plans et fait bouger sa caméra. « The Northman » est un bijou esthétique à n’en pas douter. Il faut aussi noter l’incarnation habitée et pleine de fureur d’Alexander Skarsgard. Il impressionne et pourrait récolter une nomination aux prochains Oscars. On apprécie également les scènes gores et rarement vues présentées ici, d’ailleurs âmes sensibles s’abstenir. On a donc une fresque viking dont la plastique est un enchantement de chaque instant, au scénario un peu classique qui abuse du côté sorcellerie mais qui impressionne dans ces combats pourtant peu nombreux et dans sa représentation de la barbarie de l’époque. Le genre de film intense qu’on ne voit pas tous les jours.
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Rituels barbares
L’homme du nord est une aventure qui se démarque des fictions épiques proposées par les series Vikings ou The last Kingdom. En effet, plus proche des traditions et des rituels, l’homme du nord se veut réaliste et fidèle à une époque barbare crasseuse. Les décors, les costumes et les armes sont rudimentaires et donnent à quelques rares objets d’orfèvre toute leur symbolique et leur prestige. L’homme du nord revisite donc différemment cette époque éloignée (an 895-AC) en plongeant et gardant le spectateur dans une atmosphere sauvage. Les rituels païens et les rites de passages sont destabilisants, voir dérangeants, et empreint d’une grande force qui guide les Vikings et leur alter-ego barbares dans leur quête d’expansion territorial, mais également dans la communication avec les dieux. L’adoration portée aux animaux par les tribus sauvages montrent la part de noirceur de la mythologie nordique, et la sorcellerie qui s’y rattache donne une touche de fantaisie necessaire à une histoire classique mais habilement revisitée. Le réalisme tient tant du mode de vie et des moeurs violentes de l’époque que de l’absence de grandes batailles anachroniques. En effet, les tributs à cette époque étaient des clans composés de quelques dizaines d’individus et les affrontements sont aussi fréquents que rapides. L’homme du nord est en quelque sorte une version d’auteur du genre sans tomber toutefois dans l’inaction et l’ennui. Sur fond de fabuleux paysages islandais, et grâce à d’excellents acteurs et une trame sonore aggressive, l’homme du nord présente une version différente mais très réaliste des films de Vikings à la fin du 9ème siècle et cela vaut le detour. Bon film!!
Un autre bon coup pour Eggers.
Ce film n'est pas aussi profond que les deux œuvres précédentes de Robert Eggers. Il s'agit tout de même d'une incroyable expérience cinématographique. Excellente direction photo.
Sombre saga
Sombre film, pseudo saga noroise remplie de songes et de brutalité sans grand fondement, sinon que ces diables de normands étaient des brutes sans nuance aucune. Après les vikings et la guerre de trônes je me demande si on avait besoin de ça... En plus c'est long. J'en sors convaincu de la grandeur de Tolkien dans ses livres et même des films que d'autres en on fait
Euh.. quoi
Ouin, non, juste non.. 2h30 de musique trop forte sur des scènes qui n'ont rien de spectaculaire, 30% de répliques et 70% de cris du diable, j'appelle pas ça du cinéma.. ce film-là donne tellement une sensation de «AARRGH!! ON EST DES HOMMES!!! TESTOSTÉRONE!!! RAAWWRR!!! BARK BARK!!!» que ça en devient presque gênant. Si vous êtes un homme blanc hétéro, vous allez potentiellement aimer ça.
3 en 3
Le Réalisateur frappe une fois de plus avec un film d’ambiance étrange, sur les traditions vikings et sur leur Dieu! Les images sont magnifiques et la trame sonore excellente! Tout au long du film, nous vivons l’histoire au travers du magnifique jeux d’acteur de Mr Skaasgaard! À voir pour les cinéphiles!