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Sans jamais fléchir
Couvrir 50 ans de la vie d’un prêtre (aussi connu soit-il) était un pari risqué. Or, ce film prouve qu’une biopic traditionnelle peut s’avérer passionnante. Il n’est pas question de religion ici, mais du projet colossal de fournir un logis à des milliers de sans-abris, ce qui implique de se battre contre les politiciens et le monde financier. Être généreux c’est une chose, savoir éveiller la générosité chez les autres, c’est déjà autre chose, mais parvenir à faire construire des centaines de logements sociaux et créer une Fondation aux ramifications internationales sans se perdre en chemin, c’est un exploit humain que le film parvient à nous faire ressentir.
C’est l’humilité du bonhomme qui donne au film toute sa force. Benjamin Lavernhe l’incarne avec beaucoup de sincérité. Même vieilli de 50 ans par le maquillage, c’est la douceur de son regard qui capte encore notre attention. L’histoire défile rapidement, la plupart des personnages n’apparaissent que dans quelques scènes et pourtant le récit reste fluide et l’émotion palpable. Le réalisateur et co-scénariste Frédéric Tellier croit à la pertinence de transposer cette vie à l’écran et ça se sent. Sa réalisation est convenue, ce n’est pas l’originalité qu’il cherche, mais plutôt à montrer comment la force intérieure d’une personne se construit au fil des épreuves. C'est moins un grand film qu'une oeuvre nécessaire, pour nous rappeler que dans tout ce merdier, des gens osent et réussissent à accomplir de grandes choses pour le bien commun.
Un chef d’œuvre
Difficile tâche que de créer un biopic d’un homme exceptionnel et de son assistance qui ont plus de 90 ans de vie et d’œuvre Ce film réussi cela J’en suis sortie grandi et émue Merci d’avoir fait ce film C’est un must pour l’humanité Bixi Sherbrooke
L'Abbé Pierre -Une vie de combats
Touchant, émouvant de voir la misère après la 2e guerre mondiale. Malheureusement, le film est long. Il aurait été avantageux de couper vers la fin.
Excellent film
Les 2 principaux interprètes très investis. Un film qui nous ramène à l’essentiel .
5
L’Abbé Pierre Un excellent film, à voir. Cela fait réfléchir durant cette période des fêtes à aider les plus démunis. Le principal comédien qui joue le rôle de l’abbé Pierre est excellent. Tu sors de cette salle en te demandant si tu en fais assez pour les autres.
Quel beau film sur ce qui devrait animer nos Noël le partage avec TOUS
L'abbé Pierre est un personnage emblématique de la France de l'après-guerre, il a créé Emmaüs une œuvre de partage, d'aide qui redonne espoir à ceux qui n'en non plus. On comprend mieux ce qui le motive...et l'effet sur des inconnus de donner un peu d'entraide...le plus beau don est celui de l'espoir à ceux qui ont faim, froid ...dans le film l'on comprend que même si ce n'est jamais assez...les vagues de détresse se succèdent aux 20/30 ans ...l'on se doit partager avec autres ce que l'on a de trop car on ne sait jamais lequel de nos actes de charité vas changer la vie d'un inconnu.
Un homme bon.
Les biopics des grandes figures françaises continuent d’égrener les écrans avec plus ou moins de succès public et/ou critique. L’an dernier, à la même période, on a eu droit à celui très scolaire mais qui se laissait bien regarder sur Simone Veil et qui a connu un grand succès en salles. Après cette femme politique marquante, 2023 sera celui non pas d’une figure de la musique (le domaine le plus répandu dans ce genre cinématographique car il peut compter sur l’apport de chansons populaires et donc d’une bande originale pour rameuter les foules) mais celui d’un homme de foi aux convictions sociales fortes : le mythique Abbé Pierre tel qu’il a été renommé. Et c’est le très talentueux réalisateur d’un trio d’œuvres qui confine au sans-faute qui s’y colle : Frédéric Tellier, à qui l’on doit l’excellent film policier « L’Affaire SK1 », le beau drame « Sauver et périr » et surtout la claque faite film d’investigation « Goliath » et sa charge implacable contre l’industrie agro-alimentaire. Et il s’adjoint les services d’un duo d’acteurs choisis judicieusement avec Benjamin Laverhne dans le rôle-titre accompagné d’Emmanuelle Bercot dans celui de sa fidèle compagne Lucie Coutaz.
Et cette association derrière/devant la caméra constitue l’âme et le cœur de la réussite de « L’Abbé Pierre, une vie de combats ». Tellier est d’abord particulièrement doué pour confectionner de belles images. Loin de se contenter de fournir des simples séquences illustratives et triviales, il soigne ses tout particulièrement ses plans et sa photographie. Pas pour le plaisir de juste faire beau, mais avant tout pour mettre en exergue la beauté des lieux de l’action ou un moment en particulier. D’un plan en contre-plongée dans une église très signifiant à la manière de retranscrire une célèbre interview ou encore aux choix de mise en scène lors de la découverte de sans-abris morts de froid, il se montre très inspiré. Ensuite, Laverhne est un choix de casting pas forcément étonnant mais qui s’avère véritablement malin plus le film avance. Si la ressemblance ne frappe pas aux yeux, il se glisse dans le rôle avec une aisance et un investissement indéniable. Quant à Emmanuelle Bercot, un peu comme Noémie Lvovsky, il semblerait qu’elle prenne désormais davantage plaisir à jouer qu’à réaliser et on ne la contredira pas tant elle excelle dans tous les genres (et quand bien même on aime ses films en tant que cinéaste aussi). On est juste un peu frustré que le génial Michel Vuillermoz n’ait pas un rôle plus consistant. Enfin, ajoutons l’accompagnement sonore très adapté et flattant l’oreille et vous obtiendrez un biopic réussi et parcouru d’un souffle épique et romanesque correspondant bien à la vie de cet homme.
Cependant, tout n’est pas parfait dans cette reconstitution de la vie de l’Abbé Pierre. Une vie qu’il a voué à aider son prochain. Il y a d’abord – et c’est courant dans les biopics classiques – un côté un peu programmatique qui voit les évènements importants s’enchaîner. Et si sa relation avec son assistante et son œuvre sont bien retranscrits, la personnalité de l’homme apparaît parfois un peu sibylline. Mais le plus gênant est cet étrange choix de montrer beaucoup de la période de ses jeunes années (jusqu’en 1960 environ) durant les trois quarts du film pour ensuite enchaîner les grandes lignes sur tout le reste de sa vie, empilant des ellipses parfois vraiment trop importantes. Pourquoi ne pas s’arrêter à sa jeunesse dans ce cas ou couper le film en deux comme c’est la mode en ce moment mais pas toujours pour les bonnes raisons? Cela mis de côté, « L’Abbé Pierre, une vie de combats » est un beau film qui touche en plein cœur et nous rappelle l’œuvre et l’humilité d’un personnage hors du commun.
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Une voix pour les sans-voix.
Combattre le mal et aider les pauvres.
L'abbé Pierre
Formidable ! Toujours très actuel comme sujet. Tout le monde devrait voir ce film qui démontre un humanisme à "copier" dans nos société de moins en moins altruistes.