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Projection de mardi 16 à 19H30
La salle est comble. Au premier regard,
une assistance «avertie», «politisée» (par le thème),
moyenne d’âge, la quarantaine. Pendant la projection,
une assistance (de Québécois) «très attentif» de «se»
voir au Moyen-Orient à travers la Québécoise Chloé,
le femme «blanche», le «doctor», le «médecin»
(donc Éduquée, Civilisée, Equilibrée, oui?)
Mais non! Elle est «à fleur de peau» la p’tite.
Vous connaissez le synopsis, hein? Elle travaille
à Jérusalem dans Israël la vilaine
mais habite dans la partie Arabe la blanche.
Mais oui il y a des scènes de «checkpoint» baveuses.
Alors comment «la» réalisateur va s’y prendre
pour mettre ça en «image»? D’abord une caméra-à-l’épaule
(pas en «steady-cam»), une caméra «shakée»
pour exprimer le «chaos», le «stress» et en
cadrant les personnages «buste» pour le ¾ du film!
à vrai dire, cadrage TV plutôt que «cinémato»/
ce n’est pas une «écriture» cinématographique
c’est une écriture de «documentaliste», un «docu-drama»
mettant constamment le «spectateur-voyeur»
dans des zones inconfortables…d’impuissance…
alors là, moi, je décroche ben raide!
la ‘matantisation’, j’en ai jusque là!
et j’ai quitté la salle…
c’est ratée ton affaire, Anaïs
cinéma ou télé-film ?
…le traitement cinématographique québécois et le traitement de la télé d’ici se ressemblent?...
moi, j’y trouve une TRÈS GRANDE SIMILITUDE!...et c’est navrant!
Est-ce parce qu’on demande (exige?) aux producteurs québécois d’inclure dans leur projet une lettre d’entente ferme avec un diffuseur (SRC, TVA, TéléQuébec, TVOntario et Cie.), s’ils veulent obtenir du financement?...
Sachant que votre film (un jour ou l’autre) passera à la télé, les «jeunes cinéastes» d’ici vont «cadrer» leur long-métrage dans un «cadrage format télé»!...
favorisant le «gros-plan»!...
et hop! on «pan» sur celui qui parle
et paf! «pan» sur l’autre qui lui donne la réplique et hop! on «pan» sur celui qui lui répond…ainsi de suite pour
TOUS LES SCÈNES!...
laissez moi vous dire qu’il y de «la houle» dans ces plans de caméra (à l’épaule la plupart du temps/ donnant l’impression qu’on est en chaloupe, quoi???)…un exemple?...
«À l’ouest de Pluton» (2008)…
insupportable!...
j’ai «décroché» après dix minutes!...
et que dire des autres???…
l’engueulade dans «Laurence anyway», oui? «Inch’allah»?...
vous en avez sans doute à la mémoire, non???...
le miroir d'Anaïs
Pendant la projection
Je n’ai pu m’empêcher de penser à la relation (tendue ?) entre Barbeau & Brochu pendant le tournage et me dire qu’il est difficile de travailler à composer le personnage de Chloé quand Chloé EST “la” réalisateur et scénariste.
Pas moyen de s’en échapper.
Anaïs vous ramène constamment à Anaïs,
et ne laissant pas beaucoupt de manoeuvre “à composer” Chloé
PAR Évelyne Brochu.
Brochu a changé sa coiffure.
Même la coloration de ses cheveux. Même jusqu’à dans son “body langage”.
J’ai senti une “retenue”. J’ai senti une Evelyne Brochu “coincée”.
Qu’on pourrait attribuer à son personnage mais il n’en est rien !
Ce n’est pas dans les dialogues que Brochu excelle ici (oui bien sur qu’elle est “juste”) mais dans son...regard !
Dans le “non-dit”.
C’est là que Brochu surpasse Anaïs pour laisser libre cours à CHLOÉ.
Inch'Allah
Récit très touchant, coup de poing. On vit vraiment loin de ce genre de situations pourtant quotidiennes là-bas ou se côtoient la vie et la mort. C'est à la fois dur et réaliste, on en sort perplexe se demandant: pourquoi israéliens et palestiniens qui vivent cet état de guerre depuis si longtemps ne cherchent pas le moyen de faire la paix?
le quotidien des autres
Que le Monde et autres voix occidentales cessent de parler de processus de paix. Chacun sait qu’il n’y a aucune volonté d’Israël de négocier ni de détruire leurs colonies (crimes de guerre) et qu’Israël a le soutien de ces mêmes occidentaux. Un jour aussi il faudra que cette complicité criminelle entre Israël et l’occident soit mise à jour et condamnée. C’est une ruse de plus du fait accompli et du diktat israélien.
Les communautés ultranationalistes et ultrareligieuses vivent en Cisjordanie pour des raisons idéologiques et croient que le territoire leur revient de droit biblique…
«C’est Israël qui est la principale menace pour la paix régionale»
Une réalité...
une réalité qui frappe...voila ce qu'est Inch'Allah.
Un monde ou certain n'ont rien et ou la dureté de la vie frappe même les plus jeune. Un film qui fait réfléchir.
Coup de poing
À voir! Très beau film, mais que l’on reçoit comme un coup de poing. Impossible de rester indifférente devant cette dure réalité, vous serez ébranlés par la vision de tant d’horreur. Nous ne pourrions concevoir de vivre dans de telles conditions, mais des êtres humains y sont confrontés quotidiennement bien malgré eux. Nous avons eu la chance de rencontrer Evelyne Brochu au resto avant la représentation, jeune femme très talentueuse qui crève littéralement l’écran. Sabrina Ouazani livre également une performance remarquable. Par contre, si vous êtes du genre film de guerre blockbuster à l’américaine ce film n’est pas pour vous. Merci Cinoche! Avant-première, Gatineau, 26 septembre.
Les murs
Vu au Festival du film de Québec, grâce à Cinoche, ce film de clôture m'a rappelé tous les murs que l'histoire a traversé et aujourd'hui, malgrés l'évolution de l'homme, les murs sont toujours là avec leurs cruautés et leurs incompréhension...un film difficilemais à voir !!
Vivre la guerre
Film dur et réaliste. Ressentir la guerre en permanence. Évelyne Brochu criante de vérité. Musique du générique qui sied bien au sentiment qui nous habite. Tristesse, rage et impuissance.