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Critique Harold et Kumar s'évadent de Guantanamo
Les deux réalisateurs à l’origine du projet on donc proposé de remettre le couvert en se servant (de nouveau?) du jeu autour du stéréotype ethnique, on reconnait tout de même le coté osé des réalisateurs/auteurs de vouloir dépeindre les déliquescences intra-communautaire, en réussissant à mélanger satire politique et apolitique arrivant la plupart du temps de façon subtile de réussir à se la jouer donneuse de leçon et enchainer tout de suite sur des scènes tout aussi débile, là où le premier film ne faisait que montrer les stéréotypes.
Mais restons tout de même réaliste, Harold et Kumar s’évadent de Guantannamo ne casse pas trois pattes à un canard, pour ce qui est des gags de ce genre, mieux vaut se revoir les trois premiers American Pie qui arrivaient à nous faire rire jusqu’au pleure alors qu’ici bien que le film comporte de bonnes scènes, on sourit plus. Pour ce qui est du jeu des acteurs, Rob Corddry devient très vite énervant, mais certains situations sont encore plus dur à surmontées comme celles avec le sosie de Bush dont on sous-entend que le portrait n’est pas éloigné de la réalité mais dont il aurait fallu plus d’agressivité dans ces propos, bref quelque chose qui ne fasse pas effet fils à papa, ainsi le film à l’image de cette scène souffre d’un manque d’aspect «communauté» où les gens pensent avant tout à leur personne, on retrouve ainsi un peu ce sentiment avec les deux personnages principaux du film.
Le plus énervant dans ce film vient du fait que Harold et Kumar s’évadent de Guantanamo arrive à se rattraper in-extremis avec des blagues bas de ceintures et bien que pour certains cela peut devenir très drôles, pour d’autres ca devient énervant, on retrouve néanmoins l’esprit du premier film, humour absurde et l’exagération du racisme en Amérique, dommage que les réalisateurs cèdent à la facilité s’engouffrant aussi dans la vulgarité et ce dès les premières minutes du film, tout le monde n’a pas le talent de Sacha baron Cohen qui via son film Borat avait réussit à mélanger humour assez bas de ceintures et discours ethniques. Si le film avait moins grossier, moins handicapé par la pauvreté de son esprit général, restant dans la catégorie des road-movie, Harold et Kumar aurait pu susciter un peu plus notre attention. Dire qu’un troisième est en préparation laisse assez septique sur les gags et quel thème le film voudra aborder, pas sur que tout le monde suive cette fois-ci.