Le réalisateur québécois Louis Bélanger présente ce vendredi son nouveau long métrage intitulé The Timekeeper. Adapté d'un roman de Trevor Ferguson, le film met en vedette Craig Olejnik, Stephen McHattie, Gary Farmer, Roy Dupuis et Gaston Lepage. En français, le film s'intitule L'heure de vérité.
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Le réalisateur de Post Mortem, Gaz Bar Blues et Le génie du crime, a décidé, pour ce nouveau film, de conserver la langue d'origine du roman, l'anglais. « C'est sûr que je ne joue pas dans ma cour habituelle... C'est plus compliqué de travailler en anglais, aussi parce que c'est une co-production. Il faut aller voir des gens de Toronto, de Vancouver, qui parfois n'ont pas la même vision du cinéma que nous. »
« L'autre difficulté, c'est que ce n'est pas un film d'action, c'est un film d'auteur. »
Croyez-vous sacrifier une partie de la population québécoise à cause de la langue? « Oui, honnêtement. Si j'avais voulu jouer safe, j'aurais fait un film de famille... Mais c'est ça ma job, c'est de créer, et ce film-là, c'est une création. »
Est-ce que le montage est le véritable moment d'écriture d'un film? « Non, ça serait trop carré de dire ça. Certains films, oui, mais dans ce cas-ci, c'est le tournage qui est le plus important. C'est un film extrêmement difficile à faire, dans le bois, pendant deux mois, c'est tough. Le monde a été dévoué au boutte. »
Pourquoi ce projet en particulier? « Quand je tombe en amour avec un auteur, c'est pas long habituellement que je traverse sa bibliographie. C'est Robert Morin qui m'a donné en cadeau mon premier roman de Trevor, La vie aventureuse d'un drôle de moineau. On s'est toujours dit que ça serait génial d'adapter un de ses romans, et le plus cinématographique, c'est The Timekeeper. »
Le film prend l'affiche aujourd'hui.