Face à l'annonce des compressions budgétaires annoncées le 29 mars dernier par le gouvernement fédéral dans les budgets des grandes institutions du domaine des communications et du cinéma, notamment la Société Radio-Canada, Téléfilm Canada et l'Office national du film du Canada, l'organisme Québec Cinéma a senti le besoin d'exprimer son désappointement et sa solidarité auprès des artisans, professionnels, associations et syndicats.
Comme elle l'exprime dans un communiqué de presse envoyé aux différents médias; « Les coupures de 10% dans les budgets des grandes institutions publiques essentielles à la vitalité de l'industrie audiovisuelle auront des répercussions à court, moyen et long terme sur l'ensemble du milieu. Et ce, tant au niveau de la production d'oeuvres originales qu'à celui de leur promotion et des festivals et événements qui présentent le cinéma d'ici et d'ailleurs.
Alors que le cinéma québécois et canadien suscite un intérêt grandissant sur la scène internationale, il nous apparaît particulièrement critique de réduire les aides à cette industrie en plein essor et qui fait rayonner le Canada et ses talents au-delà des frontières.»
L'organisme dit également s'inquiéter de la fermeture prochaine du Cinéma ONF-Montréal qui héberge chaque année une trentaine de festivals. La CinéRobothèque sera forcée de fermer ses portes le 1er septembre 2012 suite à des compressions de près de 7 millions $ au budget annuel de l'Office national du film (ONF), retranchant ainsi 73 emplois.
L'organisme propose, en conclusion, au ministre du Patrimoine canadien, Monsieur James Moore, de rencontrer l'ensemble des représentants du milieu afin d'engager un dialogue orienté sur la recherche de solutions.