Voici les nouveautés de la semaine :
Max Payne (Max Payne) - États-Unis - 100 min.
Réalisé par John Moore. Avec Mark Walhberg, Mila Kunis.
Le policier new-yorkais Max Payne, qui tente depuis trois ans de retrouver les personnes responsables du massacre des membres de sa famille, fait équipe avec une jeune tueuse désireuse de venger la mort de sa soeur. Leur enquête cauchemardesque, qui les a mis sur la piste d'un ex-militaire faisant le trafic d'une dangereuse nouvelle drogue, les conduit jusqu'à la compagnie pharmaceutique où travaillait l'épouse de Max.
Passchendaele (La bataille de Passchendaele) - Canada - 114 min.
Réalisé par Paul Gross. Avec Paul Gross, Caroline Dhavernas.
Winnipeg, 1917. Traumatisé par son récent séjour au front, le sergent Michael Dunne est affecté au bureau de recrutement, où ses supérieurs emploient des méthodes abusives pour grossir les rangs de l'armée canadienne. Épris de Sarah, une infirmière de guerre qui l'a soigné à son retour, Michael découvre bientôt que celle-ci est morphinomane et que son père, d'origine allemande, est parti combattre en Europe dans le camp ennemi. Honteux de cette trahison, David, le jeune frère asthmatique de Sarah, va jusqu'à falsifier un rapport médical afin de pouvoir prendre les armes et ainsi prouver son patriotisme au père de celle qu'il aime. Découvrant que David s'apprête à s'embarquer pour la Belgique, Michael, par amour pour Sarah, retourne au front afin de le protéger.
W. (W.) - États-Unis - 131 min.
Réalisé par Oliver Stone. Avec Josh Brolin, James Cromwell.
Washington, automne 2002. Le président américain George W. Bush réunit son amirauté pour discuter des avantages d'une intervention militaire en Irak, sous la foi d'allégations faisant état de la présence d'armes de destruction massive aux mains de Saddam Hussein. La volonté du président d'aller de l'avant avec ce projet serait intimement liée à son besoin de prouver sa force à son père, l'ancien président George Bush, qui avait laissé le dictateur en poste après l'opération Desert Storm, en 1990. W, il est vrai, a passé le plus clair de sa vie à décevoir son paternel par ses résultats scolaires calamiteux, son alcoolisme et son irresponsabilité. Plus de dix ans après son élection à titre de gouverneur du Texas, le président des États-Unis cherche encore grâce aux yeux de son père.
Sex Drive (Plein gaz) - États-Unis - 108 min.
Réalisé par Sean Anders. Avec Josh Zuckerman, James Marsden.
Chicago, Illinois. À dix-huit ans, Ian est encore vierge. Sa correspondance érotique en ligne avec une certaine Ms Tasty lui donne cependant espoir de remédier à la situation. Or voilà que la ravissante créature propose un rendez-vous avec nuit torride à la clé. Deux problèmes se posent: la belle habite Knoxville, au Tennessee, et, plus problématique encore, Ian, chétif et inhibé, lui a fait croire qu'il possède un physique d'Apollon. Encouragé par son meilleur ami Lance, un tombeur invétéré, le puceau prend la route avec lui au volant de la voiture de Rex, son aîné sportif et sûr de lui, dont il est le souffre-douleur. Amoureuse de Lance, leur copine Felicia, qui les accompagne, s'inquiète que Ian éprouve pour elle des sentiments plus forts que ceux de l'amitié.
Adam's Wall - Québec - 94 min.
À Montréal et en anglais seulement.
Réalisé par Michael Mackenzie. Avec Jesse Aaron Dwyre, Flavia Bechara.
Au cours d'une manifestation étudiante dans une université montréalaise, Adam, un jeune juif rêvant de devenir clarinettiste, fait la connaissance de Yasmine, une belle Libanaise dont il tombe amoureux. Leur relation naissante déplaît à Lévy, le grand-père d'Adam, un rabbin orthodoxe qui l'a élevé après la mort tragique de ses parents. La méfiance de Lévy est d'autant plus grande que le père de Yasmine, Najeeb, provoque la colère des rabbins du quartier en exposant des sculptures à caractère érotique dans la vitrine de sa galerie d'art. Le bombardement de Beyrouth par l'armée israélienne ravive les tensions entre les parties tandis que Yasmine s'inquiète d'être sans nouvelles de sa mère, une journaliste demeurée au Liban.
The Secret Life of Bees - États-Unis - 110 min.
À Montréal et en anglais seulement.
Réalisé par Gina Prince. Avec Dakota Fanning, Queen Latifah.
Caroline du Sud, 1964. Les échos du mouvement d'émancipation des Afro-Américains se rendent jusqu'à la ferme où habite la jeune Lily Owens. Son père, propriétaire d'un verger de pêchers, ne s'est jamais remis de la mort brutale de son épouse, provoquée accidentellement par Lily. En compagnie de Rosaleen, sa gouvernante, la jeune fille décide de fuir ce père qui tyrannise son entourage et trouve refuge auprès des trois soeurs Boatwright, apicultrices afro-américaines. Ces dernières demeurent dans une maison qui, Lily en est convaincue, a autrefois été habitée par sa défunte mère. Pendant ce temps, au dehors, son père la cherche sans relâche.
Rachel Getting Married - États-Unis - 111 min.
À Montréal et en anglais seulement.
Réalisé par Jonathan Demme. Avec Anna Hathaway, Rosemarie De Witt.
Après neuf mois passés dans un centre de désintoxication, Kym obtient son congé, lequel coïncide avec le mariage de Rachel, sa soeur aînée. Or, cette fille franche et prompte n'a pas aussitôt débarqué dans la maison familiale qu'elle met sur les dents Rachel, à qui elle reproche de ne pas l'avoir choisie comme demoiselle d'honneur, et à rude épreuve les nerfs de son père, un producteur de musique au bon caractère. Rongée par le souvenir de la mort de son petit frère, qu'elle a causée par accident, Kym déclenche au fil des heures et des repas un jeu de la vérité douloureux, dont sa mère, divorcée de son père, sera la cible principale. Le marié, sa famille et leurs invités se retrouveront, malgré eux, les témoins privilégiés de ces douloureux bas-les-masques.
Battle in Seattle (Bataille à Seattle) - États-Unis - 99 min.
Réalisé par Stuart Townsend. Avec Martin Henderson, Woody Harrelson.
Seattle, novembre 1999. Harnachés à une grue, Jay, Lou et Django s'affairent à suspendre une immense banderole dénonçant l'Organisation mondiale du commerce, dont le sommet débute le lendemain. Au même moment, dans les quartiers généraux de la police, on informe le maire des stratégies qui seront mises en place afin de parer aux débordements appréhendés. Désireux de donner une image démocratique, ce dernier entend laisser les militants revendiquer sans répression policière. De son côté, Jay motive ses troupes en leur rappelant qu'il importe de manifester pacifiquement. Dans les forces de l'ordre, Dale pense surtout à sa femme Ella et à leur enfant à naître. Peu après le début de la manifestation, le conflit éclate et le centre-ville est mis à feu et à sang.
Sagan - France - 121 min.
Réalisé par Diane Kurys. Avec Sylvie Testud, Pierre Palmade.
Ruinée, malade et isolée dans sa maison de campagne, l'écrivain Françoise Sagan revoit le fil de sa vie. En 1954, alors qu'elle est encore adolescente, elle publie un premier roman, «Bonjour tristesse», qui lui vaut gloire et fortune. Avec ses amis Jacques, Florence et Bernard, elle mène une existence frivole, claquant tout son argent au casino. Après un grave accident de voiture, elle épouse Guy Schoeller, un éditeur plus âgé qu'elle, mais leur mariage dure à peine un an. Après la naissance de son fils Denis, fruit de sa liaison avec un expatrié américain, elle entame une longue relation avec l'éditrice de mode Peggy Roche. À la mort de cette dernière, Françoise, pourchassée par le fisc, alcoolique et toxicomane, met son sort entre les mains d'Astrid, une mécène autoritaire qui, pour la sauver d'elle-même, la coupe de son entourage.
La mémoire des anges - Québec - 80 min.
Dès le lundi 20 octobre, à Montréal seulement.
Réalisé par Luc Bourdon.
Le Montréal d'autrefois revit à l'écran à travers les images d'une centaine de courts et longs métrages produits par l'Office national du film du Canada au cours de ses quatre premières décennies d'existence. L'activité portuaire, la scène musicale, la place de l'Église, la vie ouvrière, la fièvre du hockey et les belles heures du «Red Light» ne sont que quelques-uns des chapitres de cet album de famille collectif dans lequel apparaissent Raymond Lévesque, Geneviève Bujold, Félix Leclerc, Oscar Peterson et Igor Stravinsky.
C'est dur d'être aimé par des cons - France - 105 min.
Dès le lundi 20 octobre, à Montréal seulement.
Réalisé par Daniel Leconte.
En 2004 à Amsterdam, le réalisateur Theo Van Gogh, auteur d'un court métrage provocateur sur la soumission de la femme dans l'Islam, est assassiné par un fondamentaliste musulman. En réaction, le journal danois «Jyllands-Posten» publie en 2005 douze caricatures du prophète Mahomet, qui déclenchent de vives réactions dans le monde arabo-musulman. Par solidarité, l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo les publie à son tour, assorties en Une d'un dessin signé Cabu montrant un Mahomet débordé par les intégriste s'écriant: «C'est dur d'être aimé par des cons». Outrées, certaines associations musulmanes du pays intentent un procès à Charlie Hebdo et à son directeur Philippe Val, au cours duquel viendront témoigner diverses personnalités françaises, dont Elisabeth Badinter et Claude Lanzmann.
Man on Wire (L'homme sur le fil) - Grande-Bretagne, États-Unis - 94 min.
Dès le lundi 20 octobre, à Montréal seulement.
Le 6 août 1974, un groupe d'individus composé de Français, d'Américains et d'un Australien déjoue la sécurité du World Trade Center et grimpe jusqu'au sommet des deux tours, alors inachevées. Passant la nuit à éluder les gardes puis à déployer un matériel parfois très lourd, les quatre hommes restants s'activent discrètement à mettre la dernière touche à un plan soigneusement conçu au cours des mois précédents. Le matin du 7 août, alors que la brume se dissipe sur Manhattan, le funambule Philippe Petit apparaît, marchant au-dessus du vide, sur un fil reliant les deux tours. Le jeune homme de vingt-quatre ans demeurera ainsi perché pendant 45 minutes et effectuera huit traversées.
Les résumés proviennent de Médiafilm.