Voici les nouveautés de la semaine :
Body of Lies (Une vie de mensonges) - États-Unis - 129 min.
Réalisé par Ridley Scott. Avec Leonardo DiCaprio, Russell Crowe.
Roger Ferris, espion pour la CIA spécialisé dans la traque de membres du Jihad islamiste, débarque en Jordanie. Car c'est d'Amman, la capitale, que semble opérer Al-Saleem, auteur d'attentats terroristes survenus en Grande-Bretagne, que celui-ci, soucieux de préserver son anonymat, se refuse toutefois de revendiquer. Ferris convainc Hani Salaam, le dirigeant des services secrets jordaniens, de l'aider dans son enquête, mais les faux pas répétés de sa propre équipe, supervisée depuis la Virginie par son chef Ed Hoffman, provoquent bientôt la rupture de leur lien de confiance. Qu'à cela ne tienne, Ferris et Hoffman mettent au point un plan visant à faire sortir Al-Saleem de sa tanière: faire croire à l'existence d'une nouvelle cellule islamiste, mieux opérée et mieux financée que la sienne.
City of Ember (La cité de l'ombre) - États-Unis - 95 min.
Réalisé par Gil Kenan. Avec Bill Murray, Saoirse Ronan.
Construite dans le but de servir de refuge souterrain à l'humanité dévastée, la Cité de l'Ombre est alimentée par une puissante génératrice qui produit une lumière étincelante depuis des générations. Or, des pannes de plus en plus fréquentes inquiètent la population. Récemment promue messagère, Lina découvre une vieille boîte de métal contenant des documents cryptés, qui semblent expliquer les origines de la Cité. Avec l'aide de son nouvel ami Doon, qui travaille dans le réseau complexe de canalisations, l'adolescente entreprend d'élucider ces mystères, convaincue qu'elle détient la clé pour ramener la lumière dans la ville, ou trouver la sortie en cas de catastrophe. Mais le temps presse.
Faubourg 36 - France - 120 min.
Réalisé par Christophe Barratier. Avec Gérard Jugnot, Clovis Cornillac.
En 1936, l'élection du Front Populaire ravive tous les espoirs du peuple français. Pourtant, c'est la dèche chez Pigoil, régisseur au chômage depuis la fermeture du Chansoniat, music-hall de son quartier populaire acquis sous la menace par le caïd Galapiat. Après une période d'abattement marquée par des excès d'alcool, puis par la perte de la garde de son gamin, Pigoil se reprend en mains. Avec l'aide du comique Jacky Jacquet et de l'éclairagiste Emile Leibovich, militant socialiste juif, le régisseur occupe le Chansoniat, dans le dessein de le réouvrir. Placé devant le fait accompli, Galapiat fait mine de consentir et impose à la troupe sa nouvelle protégée, Douce, dont la voix exceptionnelle assure un vif succès au Chansoniat. Mais les choses s'enveniment lorsqu'Émile s'éprend de la jeune femme.
Quarantine (En quarantaine) - États-Unis - 89 min.
Réalisé par John Erick Dowdle. Avec Jennifer Carpenter, Steve Harris.
Alors qu'ils réalisent un reportage sur la vie nocturne des pompiers d'une caserne de Los Angeles, Angela, journaliste de télévision, et son caméraman Scott, répondent avec eux à un appel d'urgence provenant d'un immeuble à logements. Au dernier étage, les cris atroces d'une vieille dame ont affolé ses voisins. Manifestement atteinte d'un mal inconnu, celle-ci, peu après l'arrivée des secours, saute à la gorge d'un pompier, qu'elle tue, du moins pour un temps. Car à peine Angela et Scott ont-ils le temps de regagner le rez-de-chaussée que d'autres résidents sont vampirisés, forçant les autorités à mettre l'immeuble en quarantaine avant qu'ils n'aient eu le temps de sortir. À l'intérieur, la petite équipe continue de filmer.
Le voyage aux Pyrénées - France - 100 min.
Réalisé par Jean-Marie et Arnaud Larrieu. Avec Sabine Azéma, Jean-Pierre Darroussin.
Un couple de comédiens célèbres, Aurore Lalu et Alexandre Dard, viennent passer trois jours incognito dans les Pyrénées, afin de soigner les récentes crises de nymphomanie de l'actrice quinquagénaire. Au gîte où ils séjournent, Alexandre fraternise avec la jeune et séduisante patronne tandis que le conjoint tibétain de cette dernière suggère à Aurore, comme remède à son mal, de croiser le regard d'un ours. Le couple part donc en randonnée, à la recherche d'un des spécimens à fourrure qui sévissent dans la vallée. La rencontre entre la comédienne libidineuse et l'animal aux comportements presque humains déclenche une série d'événements bizarres qui décontenancent le pauvre Alexandre.
All Together Now (All Together Now)- Québec, Grande-Bretagne - 84 min.
Réalisé par Adrian Wills.
Au moyen d'entrevues avec les membres toujours vivants des Beatles et les veuves des défunts, ainsi qu'avec le producteur George Martin, son fils et les artisans du Cirque du Soleil, ce documentaire nous fait suivre les différentes étapes de la création du spectacle LOVE, depuis les répétitions à Montréal jusqu'à la première à Las Vegas.
The Express - États-Unis - 129 min.
Réalisé par Gary Fleder. Avec Rob Brown, Dennis Quaid.
En 1949, dans une ville ouvrière de l'État de New York, le petit Ernie Davis affiche très jeune un redoutable talent pour la course. Plus tard, après s'être illustré sur le terrain de football, Davis est courtisé par les équipes de plusieurs universités. Sur le conseil de son idole Jim Brown, il opte pour Syracuse et ses Orangemen. Au début des années 1960, l'ascension de Davis fait écho à la lutte pour les droits civiques. Les parties que son équipe dispute dans le Sud sont particulièrement éprouvantes sur ce plan. Premier joueur noir a gagner le trophée Heisman, Ernie Davis aura brillé brièvement mais intensément.
Outsourced - États-Unis - 102 min.
À Montréal et en anglais seulement.
Réalisé par John Jeffcoat. Avec Josh Hamilton, Ayesha Dharker.
Le gérant d'un centre d'appels d'une compagnie de Seattle spécialisée dans la vente d'objets kitsch apprend que son département est relocalisé en Inde, à Mumbai. Au cours d'un séjour là-bas, pendant lequel il doit former son remplaçant, il s'éprend d'une charmante employée.
Gonzo : The Life and Work of Dr. Hunter S. Thompson - États-Unis - 120 min.
À Montréal et en anglais seulement.
Réalisé par Alex Gibney.
Ayant très jeune pris conscience que son appartenance à la classe moyenne inférieure le privait de privilèges accordés à ses amis mieux nantis, le jeune Hunter S. Thompson a développé un goût pour la provocation. Celle-ci s'est initialement nourrie de «The Great Gatsby», roman de F. Scott Fitzgerald, dont il ira jusqu'à recopier le texte afin «d'apprendre» à écrire. Après s'être fait connaître grâce à «Hells Angels», ouvrage journalistique qui met en évidence son style hautement subjectif, Thompson tâte de la politique puis entreprend la création de son oeuvre-phare, «Fear and Loathing in Las Vegas», écrite sous l'influence d'une kyrielle de drogues. Son suicide, en février 2005, sera précédé de plusieurs coups de gueule et articles marquants.
Les résumés proviennent de Médiafilm.