Voici les nouveautés de la semaine :
Stranger than Fiction (Plus étrange que fiction) - États-Unis - 113 min.
Réalisé par Marc Forster. Avec Will Ferrell, Emma Thompson.
Un matin, Harold Crick se met à entendre dans sa tête la voix d'une femme qui narre chacun de ses gestes. Pour ce comptable du fisc, à la vie rangée et à la routine quotidienne calculée à la seconde près, cette intrusion, qui lui révèle son statut de personnage dans la trame d'un roman en cours, fait l'effet d'un séisme. Voulant échapper à sa condition, Harold se révolte en faisant la grève, en adoptant des comportements contraires à sa nature, puis en obtenant la complicité d'un professeur de littérature, avec qui il se lance à la recherche de sa Créatrice. En panne d'inspiration, celle-ci cherche un moyen original de faire mourir son personnage, nouvellement épris d'une pâtissière un brin anarchiste.
A Good Year (Un bon cru) - États-Unis - 118 min.
Réalisé par Ridley Scott. Avec Russel Crowe, Albert Finney.
À la mort de son oncle Henry, le Londonien Max Skinner hérite de son vignoble en Provence. À contrecoeur, le jeune loup de la finance, capable de mettre la Bourse à genoux, prend congé afin d'aller régler sur place les derniers détails de la succession et mettre en vente la propriété du défunt. Son arrivée sur les lieux ravive de nombreux souvenirs d'enfance, qui lui font prendre conscience du chemin qu'il a parcouru et du prix qu'il a payé pour parvenir au sommet. Au contact du vigneron bourru, de sa femme joviale et d'une jolie serveuse qui résiste à ses avances, Max prend goût à la Provence. Si bien que lorsqu'une jeune Américaine débarque en prétendant être la fille de Henry, il décide de se battre pour que le domaine ne lui échappe pas. D'autant qu'une parcelle de celui-ci donne un vin fabuleux.
The Return (Le retour) - États-Unis - 85 min.
Réalisé par Asif Kapadia. Avec Sarah Michelle Gellar, Sam Shepard.
Joanna Mills, voyageuse de commerce prospère, revit à travers de terrifiants cauchemars un meurtre survenu lorsqu'elle était enfant. La jeune femme décide de retourner dans sa ville natale afin d'élucider une fois pour toutes le mystère de ce crime.
Je vous trouve très beau - France - 97 min.
Réalisé par Isabelle Mergault. Avec Michel Blanc, Medeea Marinescu.
Aymé, agriculteur besogneux et grincheux, est forcé d'accomplir seul les tâches quotidiennes de la ferme depuis le décès accidentel de son épouse. Cette crise de main d'oeuvre l'incite à recourir aux services d'une agence matrimoniale. La directrice de celle-ci, comprenant la nature très spécifique de sa requête, l'envoie en Roumanie, où les candidates courageuses et travaillantes pullulent. Peu de temps après son arrivée, Aymé porte son choix sur Elena, une jolie mère célibataire qui rêve d'ouvrir une école de danse à Bucarest. À son retour en France, le fermier fait croire à ses voisins que sa dulcinée est une lointaine parente venue faire un stage en milieu agricole. Maladroitement, il feint d'ignorer les charmes et la bonté de la jeune femme, qui à son tour souffre de l'apparente indifférence de son nouveau mari.
Kilomètre Zéro - France, Irak - 96 min.
À Montréal seulement.
Réalisé par Hiner Saleem. Avec Nazmi Kirik, Eyam Ekrem.
Kurdistan, février 1988. Au plus fort de la guerre Iran-Irak, Ako rêve de quitter le pays afin d'échapper à la dictature de Saddam Hussein. Or, sa femme refuse de s'exiler tant que son père malade, dont elle a soin, sera en vie. Enrôlé de force dans l'armée irakienne, le jeune Kurde est envoyé au front, où il tente vainement de se blesser afin d'être démobilisé. Un jour, ses supérieurs lui ordonnent de ramener le corps d'un martyr à sa famille, à bord d'un taxi conduit par un arabe. Dans ce pays déchiré par la guerre, qu'ils doivent traverser du sud ou nord, Ako et son chauffeur ont du mal à passer inaperçus. D'autant que sur le toit de leur véhicule, le cercueil enveloppé dans le drapeau irakien inspire sur leur chemin toute une gamme de sentiments aux habitants.
Night of the Livind Dead 3D (La nuit des morts-vivants en 3D) - États-Unis - 80 min.
Réalisé par Jeff Broadstreet. Avec Brianna Brown, Joshua DesRoches.
En arrivant au cimetière pour l'enterrement de leur tante, Barb et son frère Johnny sont surpris de ne trouver personne. Leur étonnement vire à la panique lorsqu'ils se retrouvent pris en chasse par des zombies violents. Tandis que Johnny prend la fuite au volant de leur voiture, sa soeur est sauvée in extremis par Ben, un jeune homme qui la ramène en mobylette à la maison de son ami Henry. Rendus sur place, ils découvrent la famille de leur hôte assise dans le salon en train de regarder NIGHT OF THE LIVING DEAD de George A. Romero. Barb raconte son aventure, mais personne ne la croit. À l'extérieur, les zombies préparent l'assaut.
Harsh Times - États-Unis - 116 min.
À Montréal et en anglais seulement.
Réalisé par David Ayer. Avec Christian Bale, Freddy Rodriguez.
Jim, un vétéran de l'armée américaine ayant combattu lors de la guerre du Golfe, s'ajuste mal à son retour dans la vie civile. Recalé par les services de police de Los Angeles après qu'il eut échoué l'examen psychologique, il engourdit son désespoir dans l'alcool et la drogue avec son meilleur ami Mike, également sans emploi. Leur errance sous influence à travers le quartier South Central est l'occasion, pour les deux compères, de commettre divers actes criminels. Ainsi s'amorce une cavale qui, étirée sur plusieurs jours, les conduit éventuellement jusqu'au Mexique, où ils retrouvent la fiancée de Jim. Mais les démons de ce dernier ont tôt fait de le rattraper.
Ils - France - 86 min.
Réalisé par David Moreau et Xavier Palud. Avec Michaël Cohen, Olivia Bonamy.
Clémentine, enseignante au lycée français de Bucarest, et son mari Lucas, romancier, habitent une grande maison isolée au fond d'un bois en périphérie de la ville. Réveillé au milieu de la nuit par des bruits inhabituels, le couple constate que sa voiture a été volée. Quelques instants plus tard, une panne d'électricité plonge la demeure dans le noir. S'amorce alors une nuit de cauchemar, les jeunes époux réalisant que de mystérieux individus se sont introduits chez eux. En voulant les affronter, Lucas se blesse gravement à la jambe. Clémentine et lui réussissent néanmoins à fuir dans la forêt, où ils sont pris en chasse par les intrus.
Persona non grata - États-Unis, France, Espagne - 67 min.
À Montréal seulement.
Réalisé par Oliver Stone.
En mars 2002, le cinéaste américain Oliver Stone se rend avec une équipe à Jerusalem et dans les territoires occupés afin de prendre la mesure du conflit israélo-palestinien auprès des leaders des deux camps, ainsi que des représentants du Hamas et du Fatah.
Conversations with God - États-Unis - 109 min.
À Montréal et en anglais seulement.
Réalisé par Stephen Simon. Avec Henry Czerny, Vilma Silva.
Après avoir été victime d'un grave accident de la route, Neal Donald Walsch perd son emploi, puis son appartement. N'ayant personne vers qui se tourner, il se joint à une petite communauté de sans-abris vivant dans un terrain vague. D'abord traité avec mépris, Neal se lie d'amitié avec Fitch et Sunny, qui l'initient à son nouveau mode de vie, souvent violent et rude. Grâce à un coup de pouce du destin, il obtient un poste d'animateur dans une station de radio. Mais bientôt, celle-ci fait faillite. Alors qu'il sombre à nouveau dans un profond désespoir, Neal entend la voix de Dieu. Il décide alors de consigner ses pensées dans une série de livres qui deviendront des best-sellers internationaux.
American Hardcore - États-Unis - 98 min.
À Montréal et en anglais seulement.
Réalisé par Paul Rachman
Au début des années 1980, les États-Unis renouaient avec les valeurs conservatrices, défendues par le président Ronald Reagan. Simultanément, le «hardcore punk» faisait son apparition. Cette musique à la rythmique simple mais agressive symbolisait le refus d'une partie de la jeunesse américaine d'adhérer aux valeurs de l'époque. S'inspirant d'un livre de Steven Blush sur cette période musicale intense mais marginale, le réalisateur Paul Rachman en relate l'évolution, depuis ses débuts en Californie jusqu'à sa fin abrupte en 1986. De nombreux musiciens, issus de groupes tels SSD, Bad Brains ou Black Flag évoquent la ferveur, voire parfois la rage, qui les animaient. Leurs témoignages sont entrecoupés d'images d'archives de concerts survoltés.
Les résumés proviennent de Médiafilm.