Voici les nouveautés de la semaine :
Lucky Number Slevin (Bonne chance Slevin) - États-Unis - 110 min.
Réalisé par Paul McGuigan. Avec Josh Hartnett, Bruce Willis.
Alors qu'il débarque à New York, Slevin est pris pour un de ses potes, lequel a contracté d'importantes dettes de jeu auprès de deux gangs rivaux. Le Rabbin, chef du crime organisé juif, lui accorde deux jours pour lui remettre l'argent. Le Patron, qui dirige une bande de gangsters afro-américains, exige pour sa part que le jeune homme rembourse sa dette en assassinant le fils homosexuel du Rabbin. Avec l'aide d'une voisine, Slevin tente de sauver sa peau tout en essayant de résoudre le mystère qui a provoqué cette erreur sur la personne. Or, avec dans les pattes un policier qui l'épie constamment et sur sa trace un tueur à gages aux manières étranges, sa tâche n'est pas de tout repos.
Benchwarmers (Les Benchwarmers : ça chauffe sur le banc!) - États-Unis - 85 min.
Réalisé par Dannis Dugan. Avec Rob Schneider, Jon Heder.
Lors des matchs de baseball de leur enfance, Gus, Richie et Clark jouaient plus souvent qu'autrement sur le banc, étant jugés trop chétifs et pas assez doués par leur entraîneur. Un jour, sur un terrain de jeu, Gus et Clark se portent à la défense du petit Nelson, pris pour cible par une bande de durs. Reconnaissant, le père milliardaire de l'enfant propose aux trois potes de financer un tournoi au cours duquel ils affronteront, en trio, des équipes formées de jeunes fiers-à-bras, histoire de redonner espoir à Nelson et à tous les enfants peu athlétiques condamnés à moisir sur le banc. Et pour entraîner ses trois poulains, Mel engage nul autre que Reggie Jackson, l'ex-star des Yankees de New York.
Take the Lead (Entrez dans la danse) - États-Unis - 117 min.
Réalisé par Liz Freidlander. Avec Antonio Banderas, Rob Brown.
Ayant proposé son aide à la directrice d'une école de Manhattan en milieu défavorisé, Pierre Dulaine, un professeur de danse sociale, se voit confier la supervision d'un groupe d'élèves pendant leur retenue quotidienne. Hostiles à l'autorité, ces jeunes issus en majorité des communautés culturelles se moquent de cet homme aux manières courtoises, qui veut leur enseigner le tango, la rumba et le fox-trot, des danses qu'ils estiment désuètes, bourgeoises et... blanches. Peu à peu toutefois, Dulaine parvient à briser leur carapace, à gagner leur confiance et à leur faire esquisser quelques pas. Contre toute attente, la fièvre de la danse s'empare de son groupe, qu'il décide d'entraîner pour le concours régional.
Marock - Maroc, France - 100 min.
Réalisé par Laïla Marrakchi. Avec Morjana Alaoui, Matthieu Boujenah.
Le ramadan bat son plein et les examens pour l'obtention du bac approchent. Or, Rita n'a pas la tête aux privations, encore moins aux études. Issue d'une riche famille de Casablanca, la belle adolescente ne pense en effet qu'à s'amuser et à courtiser les garçons. Au cours d'une soirée, son regard croise celui de Youri, un séduisant voisin d'origine juive. Devant ses amies, Rita fait le pari qu'elle saura le conquérir. Mais son comportement insouciant exaspère son frère Mao, qu'un récent voyage à Londres a transformé en musulman orthodoxe. Un heureux hasard permet à Rita et Youri de se connaître mais leur idylle, que Mao condamne, va connaître un triste dénouement.
Peindre ou faire l'amour - France - 98 min.
Réalisé par Arnaud et Jean-Marie Larrieu. Avec Sabine Azéma, Daniel Auteuil.
Peintre du dimanche, Madeleine fait la connaissance d'Adam, le maire aveugle d'un village du Vercors. Celui-ci lui apprend qu'une vieille maison du voisinage est à vendre. Or, William, le mari météorologue de Madeleine, est justement sur le point de prendre sa retraite. Tombé sous le charme de la demeure, le couple décide de l'acheter. Devenus amis avec Adam et sa jeune épouse Eva, les quinquagénaires acceptent de les héberger lorsque leur maison est détruite dans un incendie. La promiscuité aidant, les deux couples se laissent tenter par l'échangisme, une expérience qui redonne un second souffle à la vie amoureuse de Madeleine et William. Mais peuvent-ils faire confiance à leurs séduisants voisins?
Free Zone - Israël, France, Espagne - 94 min.
À Montréal seulement.
Réalisé par Amos Gitaï. Avec Natalie Portman, Hanna Laslo.
Rebecca, une jeune Américaine d'origine juive, vient de fuir sa belle-famille à la suite d'une rupture amoureuse. En pleurs au beau milieu de Jérusalem, elle monte à bord du taxi d'Hanna, une Israélienne généreuse et pragmatique, à qui elle demande de la conduire le plus loin possible. Devant récupérer une importante somme d'argent auprès d'un associé de son mari, Hanna prend la direction d'une zone franche de la Jordanie. Plusieurs barrages et contrôles plus tard, les deux femmes parviennent à destination, mais l'associé a disparu avec l'argent. Sur place, elles font toutefois la connaissance de l'épouse de celui-ci, une Palestinienne tenace qui, bientôt, prend la route avec elles.
Les parrains - France - 99 min.
Réalisé par Frédéric Forestier. Avec Jacques Villeret, Gérard Lanvin.
Paris, Place Vendôme. Le vol d'une bijouterie tourne mal lorsque Max se retrouve coincé dans la voûte, forçant ses complices Serge, Lucien et Henri à déguerpir à l'étranger pour échapper à la justice. Vingt-cinq ans plus tard, les trois cambrioleurs à la retraite apprennent le décès de Max et, du même souffle, l'existence de son fils, Rémy, à qui il a légué, sous condition, une importante somme d'argent. Selon les dernières volontés de Max, il revient en effet aux trois lascars de juger si Rémy mérite de toucher son héritage. De trahisons en mensonges, le jeune homme découvre bientôt qu'il s'est fait rouler et décide, à son tour, de tendre un guet-apens aux trois escrocs en s'imposant auprès d'eux à l'heure où ils reprennent le collier.
Keane - États-Unis - 93 min.
À Montréal seulement.
Réalisé par Lodge Kerrigan. Avec Damian Lewis, Amy Ryan.
William Keane, la jeune trentaine, a élu domicile dans un petit hôtel de New York. Souffrant de troubles mentaux qui le rendent paranoïaque et parfois agressif, il passe ses journées à déambuler dans les rues de la ville à la recherche de sa fille, enlevée dans la gare d'autobus de Manhattan alors qu'elle se trouvait sous sa surveillance. Un soir, William sympathise avec Lynn, sa voisine de palier, qui vit avec sa fille Kira, âgée de sept ans. En plus de procurer à la jeune femme un peu d'argent pour l'aider à payer sa chambre, il accepte de garder son enfant lorsqu'elle s'absente. Bientôt, un lien de confiance s'établit entre Kira et William, ce qui donne l'idée à celui-ci d'utiliser la fillette pour appâter le présumé kidnappeur de sa propre fille.
Thank you for Smoking - États-Unis - 92 min.
À Montréal seulement.
Réalisé par Jason Reitman. Avec Aaron Eckhart, Katie Holmes.
Qu'il soit devant les caméras de télévision ou les élèves de la classe de son fils, le discours de Nick Naylor, lobbyiste à la solde des multinationales du tabac, est invariable: ne cédez à personne le droit de dicter vos actes et vos pensées. Ce discours lui a valu le respect de ses employeurs, de ses amis et de son fils, mais aussi les foudres de son ex-épouse et des militants anti-tabac. La Providence sourit à ces derniers lorsqu'à son retour de Hollywood, où il était allé négocier la possibilité de réhabiliter la cigarette au cinéma, Nick fait l'objet d'un article dévastateur, qui met sa carrière en jeu et ses clients dans l'embarras.
Bloodrayne - États-Unis, Allemagne - 95 min.
À Montréal seulement.
Réalisé par Uwe Boll. Avec Kristanna Loken, Michael Madsen.
En Roumanie, au XVIIIe siècle, Rayne, une jeune femme mi-humaine, mi-vampire, fait équipe avec trois chasseurs de créatures de la nuit pour éliminer son père, le puissant vampire Kagan, qui a tué sa mère lorsqu'elle était enfant.
Bienvenue au conseil d'administration - Québec - 80 min.
À Montréal seulement.
Réalisé par Serge Cardinal.
Tout part d'une catastrophe financière et tout finit en comédie burlesque. Mi-fiction, mi-documentaire, ce film, à la fois cours de théâtre, balade en banlieue et leçon d'économie, s'adresse à un public de jeunes adultes intellectuels.
Brick - États-Unis - 117 min.
À Montréal seulement.
Réalisé par Rian Johnson. Avec Joseph Gordon-Levitt, Nora Zehetner.
Brendan Frye, élève solitaire dans une école secondaire du sud de la Californie, reçoit un coup de fil de son ex-petite amie Emily, qui dit craindre pour sa vie. Croyant qu'elle cherche à le manipuler, l'adolescent ne la prend pas au sérieux. Or, le lendemain, la jeune fille est portée disparue. Aussitôt, Brendan décide de partir à sa recherche, flanqué de son copain The Brain. Après avoir découvert le corps d'Emily dans un terrain isolé, le détective en herbe décide d'ouvrir sa propre enquête, dans l'enceinte même de son école. Ses entretiens avec des témoins récalcitrants et des complices potentiels le conduisent à The Pin, le trafiquant de drogue de l'école.
Un dimanche à Kigali - Québec - 118 min.
Dès le mercredi 12 avril.
Réalisé par Robert Favreau. Avec Luc Picard, Fatou N'Diaye.
Kigali, printemps 1994. Alors qu'il tourne un reportage sur le sida au Rwanda, le journaliste québécois Bernard Valcourt est témoin des tensions grandissantes entre les communautés Tutsis et Hutus. Depuis le chic Hôtel des Mille Collines, où il loge, et où travaille Gentille, la serveuse dont il est épris, Valcourt tente d'expliquer aux médias canadiens les causes du conflit imminent. Or, celui-ci éclate avant qu'il n'ait eu l'opportunité d'épouser Gentille afin de la doter de la protection diplomatique. Dans le chaos, les deux amoureux sont bien vite séparés. Après avoir passé plusieurs mois bloqué à la frontière, Valcourt revient dans la capitale, complètement ravagée, dans l'espoir d'y retrouver Gentille. Mais la jeune femme est introuvable.