La Société de développement des entreprises culturelles a fait l'annonce aujourd'hui par voie de communiqué des films qui obtiendront le soutient de l'institution pour 2009-2010. Parmi les 39 projets soumis, seulement neuf ont été choisis. Ils devront également recevoir l'appui de Téléfilm Canada pour être financés. Les projets retenus sont ceux de Stéphane Lafleur (Continental, un film sans fusil), Yves Pelletier (Les aimants), Philippe Gagnon (Dans une galaxie près de chez vous 2), Louis Bélanger (Gaz Bar Blues), Alain Desrochers (Nitro) et Marc Bisaillon (La lâcheté).
Alain Desrochers travaillera sur une comédie écrite par Ian Lauzon. Rémy Girard est en négociations pour faire partie de la distribution.
Yves Pelletier revient à la comédie romantique avec Le baiser du barbu, qui parle apparemment d'une moustache dérangeante. Isabelle Blais, qui faisait partie de son premier film, Les aimants, sera l'une des interprètes du long métrage produit par GO Films.
Le projet de Philippe Gagnon, intitulé Le poil de la bête, racontera l'histoire d'«un évadé de prison appelé, malgré lui, à protéger les habitants d'une seigneurie de Nouvelle-France contre les attaques féroces de loups-garous». Guillaume Lemay-Thivierge devrait jouer le rôle titre.
Louis Bélanger travaillera sur un drame qui raconte « l'histoire d'un homme à la dérive à la suite de la perte de son enfant. » Il fera équipe avec Astios Productions et Cinémaginaire.
Stéphane Lafleur, grand gagnant des derniers Jutra avec son film Continental, un film sans fusil, revient à la charge avec un film sur les liens de sang entre un frère et une soeur. Quant à Marc Bisaillon, qui n'avait pas connu un très grand succès avec son premier film La lâcheté, propose un drame social inspiré de Dostoïevski.
Deux jeunes réalisateurs, Sébastien Pilote et Michel Monty, pourront réaliser leur premier long métrage en 2009. Les deux hommes produiront leur film respectivement avec l'ACPAV et Cirrus. Le film de Pilote, Le vendeur, nous plonge dans l'univers d'un sexagénaire qui choisit d'ignorer les événements dramatiques pouvant le perturber en se dévouant corps et âme à son travail de vendeur d'autos. Celui de Michel Monty, NDG, nous expose à la déchéance d'un père narco-dépendant jusqu'à son suicide. Puis, le récit bascule vers le deuil vécu par son jeune fils.
(Source : SODEC, La Presse)