Palmarès
Voic les lauréats pour la 37e édition du Festival du Nouveau Cinéma.
Tout d'abord, la Louve d'Or - le prix du meilleur film - a été remise à Tulpan, de Sergey Dvortsevoy, une co-production Kazakhstan/Allemagne. Une mention spéciale du jury est allée à Snow, d'Aida Begic Zubcevic (Bosnie-Herzegovine/Allemagne/Iran/France.
Le prix d'interprétation est allé à Michael Fassbender pour Hunger (Royaume-Uni, 2008). Le jury était composé de Charlotte Laurier, Robert Lévesque et Michel Savoy.
Le prix de l’innovation Daniel Langlois est allé à Valse avec Bashir, d'Ari Folman.
La mémoire des anges, de Luc Bourdon, a reçu le Grand Prix Focus – Cinémathèque québécoise. Mention spéciale du jury à RIP : Remix Manifesto, de Brett Gaylor.
Prix du Public Radio-Canada a été remis à All Together Now, d'Adrian Wills.
Le Loup argenté, prix ONF du meilleur court métrage va à Sentinela, d'Afonso Nunes (Brésil, 2007). Mention spéciale à Rosa Rosa, de Félix Dufour-Laperrière (Québec/Canada, 2008) et Ottica Zero, de Maja Borg (Écosse, 2007).
Le Prix International Film Guide - meilleur court métrage de la section Focus est remis à La battue, Guy Édoin (Québec/Canada, 2008). Mentions spéciales : Welcome, Dan Gerson (Canada, 2008) et Ha'aki, d'Iriz Pääbo (Canada, 2008).
Grand Prix Z Télé désigné par le public : Sita Sings the Blues, de Nina Paley.
Jour 11
J'aurais bien aimé vous parler de Valse avec Bashir, mais la projection affichait complète quand je suis arrivé à Ex-Centris hier après-midi. Une bonne nouvelle pour le FNC mais une mauvaise nouvelle pour moi; je me reprendrai bien au début de 2009.
Entre temps, on peut voir aujourd'hui Il Divo, un film italien de Paolo Sorrentino qui suit Giulio Andreotti, trois fois Premier Ministre italien, qui a remporté le prix du jury à Cannes. À 15h45 à Ex-Centris. Suivi immédiatement de The Tiger's Tail, de John Boorman et du film français Le premier jour du reste de ta vie, avec Marc-André Grondin.
Et c'est la projection spéciale d'Entre les murs, de Laurent Cantet, Palme d'Or cannoise, projeté à 19h30 à l'Impérial. Il y aura aussi une remise de prix.
Je vous donne tous les détails demain.
Jour 10
Début du dernier week-end du FNC, donc début des dernières chances. Dernière chance de voir le film d'animation Valse avec Bashir, à 15h15, et dernière chance aussi de voir l'inhabituel La frontière de l'aube, de Philippe Garrel, à 17h. L'occasion est belle aussi de voir Papa à la chasse aux lagopèdes, de Robert Morin, présenté à 19h15. Les trois films sont présentés à Ex-Centris.
Vous pourriez aussi pencher pour Four Nights With Anna, un film polonais de Jerzy Skolimowski qui a ouvert la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.
Je vous parle de Valse avec Bashir, qui devrait prendre l'affiche au début de 2009, dès demain.
Jour 9
Abdellatif Kechiche est à Montréal cet après-midi pour rencontrer les festivaliers, dès 13h à Ex-Centris.
À 19h30, on pourra voir le plus récent film de Kevin Smith, Zack and Miri Make a Porno, au Cinéma Impérial. Mettant en vedette Seth Rogen et Elizabeth Banks, le film raconte l'histoire de deux amis d'enfance qui décident de faire un porno pour payer leurs factures. Le film est projeté en remplacement de Ashes of Time Redux.
Le film Lost Song, de Rodrigue Jean, est quant à lui présenté à 19h à Ex-Centris, tandis que le film d'animation Valse avec Bashir, d'Ari Folman - lui aussi présenté à Cannes - est projeté en même temps dans la salle voisine.
Le film italien Il Divo, présenté à Cannes en mai, est projeté tout juste après au Cinéma Impérial.
Jour 8
Le FNC se poursuit pour une huitième journée dans le bourdonnement de la rue St-Laurent et du cinéma Ex-Centris. Il y a du monde sauf aux projections de fin de soirée où les salles sont plus clairsemées. De quoi a l'air le festivalier moyen du FNC? Jeunes et vieux cohabitent. Beaucoup de gens du milieu se donnent rendez-vous dans les salles, mais on remarque surtout que les cinéphiles présents possèdent presque tous une Passe FNC. Des vrais cinéphiles, donc, qui prennent des risques et qui vont voir le plus de films possibles. Ceux qui ont osé hier soir ont payé pour les autres, avec deux films douteux, très douteux.
Le premier, Still Orangutans, est un plan-séquence de 81 minutes provenant du Brésil. Alors qu'il s'amorce de manière inspirée avec de fort jolies images et un mystère très prenant, le film tombe dans le surréalisme et l'onirique et ne s'en remet pas. N'importe quoi, ridicule, illogique et imbécile. Les personnages, auto-destructeurs, sont tout simplement idiots et payent évidemment pour leurs excès. Le filon dramatique du film ne va nulle part, on parle d'un énorme échec ultra-prétentieux, où la contrainte du plan-séquence ne sert à rien. Le film est présenté à nouveau à 13h30 aujourd'hui.
Moins désagréable est le film russe Everyone Dies but Me, qui raconte l'histoire de trois pré-adolescentes dans une école secondaire qui veulent se trouver un mec et tirer des taffes (excusez, c'était un sous-titrage très français...). Le film est basé sur une improbabilité et ne s'en libère jamais; pourquoi des professeurs si conservateurs organiseraient une danse où la drogue et le sexe seraient ainsi à l'honneur sans surveillance? Et puis heureusement pour le cinéma que tout se passe toujours en même temps, en un peu plus d'une heure, avant la coucher du soleil. Merci montage parallèle.
Sinon, ce sera l'occasion de voir ce soir le film Adam's Wall, de Michael Mackenzie. Petite histoire d'amour mignonne entre un juif et une libanaise. Sous fond de conflits internationaux, leur amour improbable dans le Mile-End a ses bons moments, même ses très bons moments. Mais lorsque le film en sort, en abordant le passe des personnages ou la mort de leurs parents, on s'écarte de la véritable trame narrative du film et de son moteur. Les acteurs et la réalisation sont compétents. À 19h30 à l'Impérial.
Deuxième chance de voir le film de Jennifer Chambers Lynch, la fille de David, ce soir à 21h30 à l'Impérial.
Jour 7
C'est le début aujourd'hui de la rétrospective Abdellatif Kechiche en vue de la rencontre avec le réalisateur prévue jeudi à 13h. Au programme donc, aujourd'hui à 11h : La faute à Voltaire, puis L'esquive à la même heure demain. Jeudi, ce sera au tour de La graine et le mulet, projeté à 10h juste avant la rencontre.
Sinon, à 13h15, on pourra voir le film Acné, qui parle de la difficulté de vivre son éveil sexuel quand on a de l'acné.
Deux films français sont au programme cet après-midi : L'apprenti, de Samuel Collardey et Un lac, de Philippe Grandieux. À 13h et 15h15.
Puis, ce sera l'occasion de voir un plan-séquence de 81 minutes provenant du Brésil avec Still Orangutans, présenté à 19h. Le film est suivi immédiatement de Everybody Dies But Me, de Russie, et qui aborde l'adolescence d'un point-de-vue féminin.
Je vous reparle de ces deux films demain.
À 21h15, on présente aussi le documentaire C'est dur d'être aimé par des cons, de Daniel Leconte, qui parle d'un procès français entourant la controverse des caricatures danoises, qui avaient attisé la colère des musulmans à travers le monde parce qu'elles représentaient le prophète Mohamet.
Et à la même heure aussi, Temps 0 présente le premier film de Jennifer Chambers Lynch, la fille de David, un drame policier intitulé Surveillance.
C'est presque plus difficile de choisir un film que de choisir un parti digne de diriger le pays.
Jour 6
Promesse tenue dans le cas de Derrière-moi, de Rafaël Ouellet, un magnifique film à la sensibilité écorchée qui manipule brillamment les émotions. L'histoire d'amour entre la mystérieuse Betty et Léa, adolescente serveuse dans un camping, se développe magnifiquement, avec toute la pudeur espérée après Le cèdre penché. Pas de faux moralisme dans le scénario de Ouellet, plutôt une grande tristesse latente qui, une fois dévoilée, n'est pas moins efficace qu'un bon vieux punch à la Shyamalan. Pas que ce soit particulièrement surprenant, mais surtout parce qu'on souhaite déjà depuis plusieurs minutes qu'on se trompait, que ça ne pouvait pas être vrai. Mais ce qui devait arriver arrive, et c'est tout. Du beau cinéma, qu'on ne pourra revoir au FNC mais qui prendre l'affiche en salles prochainement. À ne pas manquer.
Pas de FNC pour moi aujourd'hui; c'est l'Action de Grâces et j'ai une saison de NHL 09 à finir.
Cependant, plusieurs films sont à surveiller aujourd'hui si l'envie vous prend d'aller à Ex-Centris voir Demain, de Maxime Giroux, à 11h, ou La vie moderne, de Depardon, à 15h. Le réalisateur français observe avec sa sensibilité particulière le monde paysan français. Entre les deux, Adoration, d'Eogyan, est présenté à 13h, toujours à Ex-centris.
À la même heure, à 15h, on pourra voir - enfin, vous - Séraphine, un film de Martin Provost sur la peintre française Séraphine de Senlis, interprétée par Yolande Moreau, qui a beaucoup plu à Toronto.
Puis, à 19h15, ce sera l'occasion de voir Elle veut le chaos, de Denis Côté. Ces deux derniers films seront projetés à nouveau dimanche prochain le 19 octobre.
À demain.
Jour 5
C'est avec une énorme demi-heure de retard qu'a débuté la projection de Delta, un film de Kornel Mundruczo, co-production Hongrie-Allemagne. Morne et chancelant, le film est une suite de jolies photographies de paysages et de jolies musiques assemblées dans une cohésion toute relative. La finale, en ce sens, ajoute l'insulte à l'injure en se déroulant dans une « noirceur artistique » assez frustrante. Un cinéma d'Europe de l'Est, peu volubile. Très épuisant.
Suivait juste après une autre projection de All Together Now, documentaire qui retrace la création du spectacle LOVE, du Cirque du Soleil. Énergique et court (surtout!), le film est agréable et efficace. C'est cependant le court métrage qui le précédait, Spare Change, de Ryan Larkin, qui attire le plus l'attention; véritable chef-d'oeuvre d'animation, évocateur et rafraîchissant, qui rend hommage au créateur tout en rendant quelques coups de crayon aussi magiques que les voyages spatiaux de Pixar.
Puis, c'était au tour d'Atom Egoyan de présenter son nouveau film, Adoration. Si le réalisateur n'a certes pas perdu la main (ni le goût!) pour les histoires de familles tordues et que son film parvient à maintenir une belle tension jusqu'à la fin, le film n'est pas sans failles. Le jeune comédien Devon Bostick est d'une grande efficacité, mais le film se noie dans les répétitions et les symboles lourds. Mais la proposition du réalisateur, qui dialogue plus que jamais par écrans interposés, est actuel et intéressant. Dommage que le film ne se concentre pas sur cet aspect. Le film sera projeté à nouveau lundi à 13h.
En ce dimanche, on pourra voir Deliverance de John Boorman, tout de suite après Derrière-moi, de Rafaël Ouellet qui débute à 10h45 (même pas le temps d'aller à la messe!). Plusieurs autres films québécois sont au programme : Le voyage du Capitaine Michaud, de Yann Langevin, qui suit un capitaine de 74 ans qui décide de bâtir son propre bateau. Dès 15h15 à Ex-Centris. Suivra à 17h La mémoire des anges, de Luc Bourdon, et Demain, de Maxime Giroux, une « chronique douce-amère sur la promesse de lendemains meilleurs ». Dès 19h15.
Je vous parle de Derrière-moi dès demain.
Jour 4
Le FNC propose aujourd'hui trois longs métrages présentés à Cannes en mai dernier : Delta, de Kornel Mundruczo, qui raconte l'histoire d'un amour impossible entre un frère et une soeur, présenté à 12h30 à Ex-Centris. Suivra en fin d'après-midi (17h30), Adoration, du cinéaste canadien Atom Egoyan. Au Cinéma Impérial. Ah oui! Gomorra - qui ne m'intéresse vraiment pas! - est projeté à 13h au Parc.
Deux films québécois sont présentés en même temps (?!), ce soir, à Ex-Centris. Dès 21h15, on pourra voir À l'ouest de Pluton, un film québécois de Québec (yé!), qui raconte la nuit mouvementée d'une bande d'ados. Un party, des excès, le tout réalisé pour quelques milliers de dollars avec des acteurs non-professionnels. La candeur des acteurs est fort sympathique, dans ce film qui ne porte pas de jugement. Visuellement, l'apparent manque de budget ne nuit pas au propos, même si cette esthétique « réaliste-documentaire » n'apporte plus grand chose au cinéma. Le film est aussi présenté demain à 17h.
À 21h, Rafaël Ouellet présente son deuxième long métrage, Derrière-moi. Le réalisateur de Le cèdre penché s'intéresse au jeu de la séduction entre Betty et Léa. Si la sensibilité à fleur-de-peau et la beauté simple de son premier film est retrouvée, ce devrait être un beau moment de cinéma. Aussi présenté demain à 10h45.
À demain!
Jour 3
Mon FNC a débuté dans une salle pleine; la Parallèle du cinéma Ex-Centris, où une odieuse projection numérique a presque failli gâcher le très beau film de Philippe Garrel La frontière de l'aube. Mettant en vedette son David-de-Michel-Ange de fils Louis, le film raconte l'histoire d'un jeune photographe qui tombe rapidement amoureux d'une actrice. Leur passion est si intense qu'une fois séparés, cette dernière tente de mettre fin à ses jours, tant et si bien qu'elle y parvient, pendant que le photographe en question débute une relation avec une autre jeune femme. Difficile d'aborder un film qui est si profondément drôle et dramatique à la fois. Dans une première heure pleine de rebondissements, Garrel fait son plasticien et filme de belles personnes dans une lumière parisienne délicieuse. Dommage qu'une finale surnaturelle vienne gâcher la si jolie tension et l'humour installés dans ce film français dans la plus pure tradition des Cocteau, Eustache... et Garrel.
Mon FNC s'est poursuivi dans une salle vide, enfin, retardée, tant et si bien que je n'ai jamais vu Les plages d'Agnès, dont la copie est arrivée en retard.
Je n'allais pas rater la présentation de Hunger, de Steve McQueen, qui a raflé des prix partout où il est passé. Oeuvre bouleversante, le film aborde de plein front l'incarcération brutale d'activistes irlandais considérés comme terroristes. Les traitements inhumains et l'humiliation sont renforcés par cette quasi-absence de dialogues, jusqu'à un immense plan-séquence de 17 minutes qui est plus volubile que Claude Chamberlan lui-même. Oeuvre forte, incontournable et exigeante, qui donne elle aussi le ton.
On aime ou on déteste, comme d'habitude.
John Boorman est en ville aujourd'hui avec son film The Tiger's Tail, présenté à 19h15 au cinéma Impérial. Le réalisateur rencontrera le public à 13h à Ex-Centris.
Dès 19h, on pourra voir La mémoire des anges, de Luc Bourdon. Réalisé à partir d'archives montréalaises des années 50 et 60, le film profite probablement du meilleur buzz du FNC présentement.
Les amateurs de Temps 0 ne voudront pas rater Detroit Metal City, présenté à 21h30 à l'Impérial.
Jour 2
Première vraie journée de projections aujourd'hui, avec trois grosses pointures dont je vous parlais hier : des films de Philippe Garrel, Agnès Varda et Steve McQueen présentés un après l'autre dont je vous parlerai demain si le monde existe encore quand je sortirai du cinéma tard ce soir.
Sinon, c'était la cérémonie d'ouverture hier soir et Claude Chamberlan en a profité pour y aller de l'un de ses plus décousus discours à vie (faut le faire!) pour lancer la 37e édition... Salle pleine, Alexis Martin était en forme, un beau succès.
La comparaison est intéressante entre les films d'ouverture des deux festivals de cinéma montréalais; le FFM a ouvert sa plus récente édition avec Faubourg 36, de Christophe Barratier, un film populaire - qui fonctionne, oui, oui - mais qui mise sur une panoplie de vedettes toutes plus connues les unes que les autres. Une histoire rassurante, qui fait chaud au coeur, qui réconforte... C'est ça.
Puis, le FNC et son Capitalisme sentimental. Un film audacieux, avec des acteurs peu connus (mais excellent, surtout le surprenant Alex Bisping), qui propose une réflexion intelligente et fine sur le cinéma et l'art; on « fait » de l'art comme on « fait » l'amour; on est « un artiste sans art »; on chante et on danse dans une ambiance visuelle fascinante.
Le fossé est énorme, ça donne le ton pour la semaine qui s'annonce.
Jour 1
C'est le coup d'envoi, ce soir, de la 37e édition du Festival du Nouveau Cinéma, rendez-vous annuel des festivaliers à travers le monde. Le dernier mais non le moindre; des films de Cannes, d'autres de Toronto, une propension pour l'Asie et pour le Québec, qui sera encore une fois bien représenté cette année avec des films de Robert Morin, Michael MacKenzie, Denis Côté, Rafaël Ouellet et Rodrigue Jean.
C'est d'ailleurs Un capitalisme sentimental, long métrage d'Olivier Asselin, qui sera en vedette ce soir. Une comédie éclatée, un peu musicale, un peu surannée, délicieusement audacieuse et intrigante. Un véritable plaisir de cinéphile. Le film est aussi présenté jeudi à 15h et dimanche le 19 octobre à 19h15 au cinéma Ex-Centris.
Le film sera précédé du court métrage québécois Next Floor, de Denis Villeneuve, qu'on attend de voir depuis Cannes, où il avait décroché un prix important. Si vous voulez mon avis - c'est ce dont il s'agit, non? -, on fait trop de bruit pour rien avec ce film, certes visuellement impeccable mais franchement vide. Quand un court métrage a des longueurs...
Et puis, dès demain, le party commence, comme on dit, avec La frontière de l'aube, de Philippe Garrel à 15h15, Les plages d'Agnés (Varda) à 17h15, et Hunger, de Steve McQueen, à 19h15, qui a reçu un prix à peu près partout où il est passé. Le réalisateur Jacques Doillon sera en ville à 13h, tandis que le cinéma Impérial accueillera All Together Now, un film qui parle de la collaboration entre les Beatles et le Cirque du Soleil. À 19h30 à l'Impérial.
On se reparle demain.