Selon Le Journal de Montréal, l'été 2010 est la meilleure saison pour les ciné-parcs depuis plus de dix ans. Marcel Venne, président de l'Association des propriétaires de cinémas et de cinéparcs du Québec, estime que l'achalandage est 20% plus élevé que celui de l'année dernière. « C'est exceptionnel. Le soleil est au rendez-vous tous les week-ends et c'est le week-end que les cinéparcs font leur chiffre d'affaires. » Les cinémas en plein air font environ 40% de leur chiffre d'affaires le samedi soir.
Le Québec compte quatorze ciné-parcs, dont un dans la région de Québec et trois à Montréal. « Les cinéparcs font la différence entre un film qui marche bien et un film qui marche de façon extraordinaire », affirme Patrick Roy, président du distributeur Alliance Vivafilm. « C'est une activité familiale. C'est aussi un incontournable dans nos stratégies lorsque vient le temps de sortir un film ».
Les gens sont au rendez-vous malgré l'engouement récent pour les versions 3D, qui ne sont pas disponible dans les ciné-parcs. « Il faudrait peindre les écrans argent, pour que l'image soit polarisée. C'est un procédé difficile qui résiste très mal à la température », explique Marcel Venne.
La chaleur assommante des derniers jours a également une influence sur l'achalandage dans les salles de cinéma climatisées. « Il y aura une augmentation (de 1 ou 2%), mais ce ne sera pas aussi fort que les cinéparcs », indique M. Venne. L'un des principaux défis que rencontre les propriétaires de salles est présentement de passer des bobines 35 mm aux projecteurs numériques. « Il s'en installe toutes les semaines. Les fournisseurs ont un tel carnet de commandes qu'il y a souvent un délai de six mois. Ça coûte cher ». Un projecteur numérique standard coûte environ 100 000 $ par cabine de projection.