Les trois camarades de Montréal
Giovanni, Francesco et Salvatore ont dépassé le seuil des 80 ans et sont fiers de se considérer encore comme des « compagni » -- des camarades communistes ou socialistes. Ils ont tous les trois quitté leurs villages pauvres de l'Italie du Sud pendant l'après-guerre et, une fois établis à Montréal, ils ont gardé des rapports étroits avec des partis de la gauche italienne. Ils ont aussi fondé des sections locales d'organismes syndicaux comme l'INCA-CGIL et la FILEF, tout en militant dans des syndicats et partis canadiens progressistes comme la CSN et le NPD.