Le premier film de Benoît Pilon, Ce qu'il faut pour vivre continue de faire parler de lui. Après avoir remporter les honneurs au Festival des Films du Monde de Montréal le 1er septembre dernier, où le film a remporté le Grand prix spécial du jury, le long métrage le plus populaire et le film canadien le plus populaire.
Téléfilm Canada, qui préside le comité de sélection canadien pour la 81e édition de la cérémonie annuelle des Academy Awards, a annoncé hier que le film a été retenu pour représenter le Canada dans la course aux nominations pour la catégorie du Meilleur film en langue étrangère.
Au début des années 1950, Tivii, un chasseur inuit atteint de tuberculose, est déraciné et transporté dans un sanatorium de Québec pour se faire soigner. Affaibli, il doit en plus faire face aux conséquences de son arrachement : séparé de ses proches, incapable de communiquer dans une langue inconnue, confronté à une culture dont il ne connaît rien, et surtout, qui ne connaît rien de la sienne. Démoralisé, Tivii décide de se laisser mourir et devient son pire ennemi. Un ennemi que l'infirmière Carole combattra avec toute la force de sa détermination. Carole comprend le mal profond qui afflige Tivii et elle insiste pour que le jeune inuit Kaki, malade lui aussi, soit transféré dans son sanatorium. Kaki connaît bien les blancs et il permettra à Tivii d'appréhender ce monde qui le rebute. De son coté, en transmettant ses connaissances à Kaki, en lui parlant des coutumes de son pays, Tivii retrouvera sa fierté et la volonté de guérir.
Cliquez ici pour voir la bande-annonce.
Lisez la critique du film en suivant ce lien.