L'entreprise québécoise D-Box, basée sur la Rive-Sud de Montréal, présentait ce mercredi aux médias son siège individuel capable de suivre les mouvements de l'action présentée à l'écran, nouvellement installée au Cinéma Beloeil. Six salles aux États-Unis et une à Toronto sont déjà équipées de la technologie, mais il s'agit d'une première pour une salle québécoise.
« Chaque film est encodé, scène par scène, par la technologie brevetée D-BOX Motion, produisant des effets de mouvement sur mesure, et ce en parfaite synchronie avec l'action à l'écran, offrant ainsi une expérience immersive d'un réalisme sans précédant », selon un communiqué.
Il faut entre deux et quatre semaines à un technicien spécialisé afin d'encoder un long métrage. Dans le cas de 2012, qui prend l'affiche ce vendredi, près d'une heure du film profitera de la technologie, dont l'intensité peut être ajustée au goût de l'utilisateur. Il en coûte un supplément de 7 $ afin de pouvoir utiliser un siège D-Box. Le film est présenté en français.
Les 26 sièges D-Box du cinéma Beloeil sont tous réservés pour le week-end. On ignore d'ailleurs si la technologie fera son apparition prochainement dans d'autres complexes cinématographiques du Québec, ainsi que les prochains films qui seront encodés. Depuis le lancement à Hollywood en avril dernier, huit films ont été présentés en synchronisation avec la technologie. Le président de D-Box Claude McMaster et le vice-président marketing Guy Marcoux ont tous les deux refusé d'identifier les films ou les régions où la technologie pourrait être étendue prochainement.