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Robert Morin fait une fois de plus preuve d'audace et de génie avec Que Dieu bénisse l'Amérique. On m'avait avertie au départ que ce film se voulait déroutant. En effet, j'ai été plutôt déroutée mais surtout touchée par ces personnages des plus attachants. Une histoire teintée d'un humour particulier qui se tient, qui pique la curiosité et sait nous garder en haleine. Que demander de plus? Je tiens aussi à souligner la performance à la fois étonnante et prenante de Sylvain Marcel, un acteur à qui on devrait penser plus souvent pour des rôles dramatiques. Sylvie Léonard, toujours égale à elle même, c'est-à-dire exceptionnelle. Une bonne main d'applaudissements pour cette nouvelle oeuvre de Robert Morin qui a su conserver son originalité et sa vivacité même au grand écran. Chapeau!
Par Caclau · 20 février 2006 16:03
Très bon
Soyez bénis mes frères!
Ma première rencontre avec Robert Morin : un film déroutant mais qui nous ressemble. Dans une ville de banlieue, sur un bout de rue, vivent des voisins fort disparates qui se connaissent de vue seulement…jusqu'à ce que débute un chassé-croisé sur un prédateur sexuel connu. Voilà que ces voisins se rencontrent, se parlent, rompent la barrière de l'indifférence, communiquent. Pas par goût, mais par nécessité, par obligation. Un film lent où chacun se méfie de l'autre, où chacun est autant chasseur que proie. Tout le monde est suspecté. Ce manque de communication entre voisins est le reflet du manque de communication dans le couple, qu'il soit hétéro ou homosexuel. D'excellentes performances d'acteur : Gaston Lepage est super; Gildor Roy surprend (on est loin de Germain du téléroman de TVA).Beaucoup d'humour. Quelques longueurs. Une conclusion plutôt optimiste.Définitivement, un film qui provoque la réflexion.