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Into the Wild, volume 2.
Tout le monde ou presque se souvient de ce film sorti il y a une quinzaine d’années et depuis devenu culte. En effet, avec « Into the Wild », Sean Penn réalisait un chef-d’œuvre incontestable prônant le retour à la nature. L’histoire vraie de ce jeune homme qui décida de fuir le confort moderne pour partir en voyage à travers les Etats-Unis et tenter une totale communion avec Mère nature et finalement mourir en ingérant ce qu’elle produit malencontreusement. Aujourd’hui, Robin Wright, l’ex-femme de l’acteur et réalisateur, met en scène son premier film avec une histoire ayant beaucoup de similitudes avec ce film incontournable des années 2000. Sauf qu’ici c’est une femme victime d’une tragédie et au bord du suicide qui décide d’aller vivre (ou mourir) sans connexion avec le monde moderne en pleine montagne au fin fond des étendues du Wyoming.
L’effet miroir est quelque peu étrange et on se demande si Wright avait un but particulier avec cette démarche, le pur hasard semblant improbable. Et le problème est que la comparaison se fait de facto (tout comme avec le très sympathique « Wild » avec Reese Witherspoon) et que ce « Land » ne leur arrive malheureusement pas à la cheville. Moins ambitieux, plus maladroit et surtout beaucoup moins fort, il se laisse néanmoins regarder avec plaisir mais on ne cesse de se dire que l’actrice aurait peut-être dû choisir autre chose comme premier projet derrière la caméra. L’entame est classique et fait le choix de ne pas nous révéler le drame qu’elle a vécu, entretenant un certain mystère tandis que les beaux paysages compensent les habituels ratés d’une vie d’ermite en devenir.
Quand apparaît le personnage de Demian Bechir, « Land » se fait plus intéressant. La relation qui se noue entre les deux personnages, faite de non-dits, est belle et émouvante. Quand vient le final, il est vrai plutôt bouleversant, on se dit qu’on a été spectateur d’un beau film qui manquait néanmoins de développements, de singularité et d’ambition. Il est même peut-être un peu trop court, on aurait aimé par exemple que les scènes entre les deux personnages soient plus nombreuses et approfondies. La mise en scène est illustrative et ne rend pas toujours honneur aux sublimes paysages. Wright nous offre une composition juste et bien sentie devant la caméra tout comme Bechir. Une belle ode à la vie et la nature qui manque donc tout de même de piquant, de surprises et se heurte à ses illustres modèles.
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