Comme une odeur de menthe
Au seuil de la quarantaine, Pierre Sidaoui marque un temps d'arrêt pour réfléchir au trajet parcouru depuis son départ du Liban à l'âge de 30 ans. Transplanté à Montréal, ce fils de la Méditerranée a embrassé sa terre d'accueil sans jamais oublier le souvenir d'une enfance ensoleillée dans le petit village de Abey. Les maisons de pierre, les mets traditionnels, la voix fascinante de Ferouz, tout l'âme d'un pays coule dans ses veines et dans les lettres de son père, si loin si proche. Une réflexion poétique et touchante sur la poursuite du bonheur relatif qu'est celui de l'immigrant.