Après avoir occupé le Centre Bell pendant trois jours en septembre dernier, l'équipe de production du long métrage Pour toujours, les Canadiens! occupait le Colisée Jean-Béliveau de Longueuil où se déroulait un entraînement du Collège Français. Claude Legault dirigeait l'entraînement - sous les ordres, tout de même, du réalisateur Sylvain Archambault - et les deux jeunes Dhanaé Audet-Beaulieu, qui incarne William Lanctôt-Couture, et Pierre-Paul Alain, le capitaine de l'équipe. Une solide mise en échec fera quelques étincelles et Legault doit intervenir sous l'oeil attentif du père de William, incarné par Christian Bégin.
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Le film, qui est en tournage depuis le 15 septembre et jusqu'au 10 décembre, prendra l'affiche le 4 décembre 2009 pour souligner les 100 ans du Canadien de Montréal. Jean Lapointe, Céline Bonnier, Denis Bernard, Antoine L'Écuyer, Réal Bossé ainsi que Jean Béliveau font également partie de la distribution du film.
Le réalisateur Sylvain Archambault parle de cette journée de tournage : « On est à peu près au millieu du film, là où le petit William commence à comprendre des choses et à décider d'être un peu moins égoïste. Un matin de tempête de neige, il se rend à l'aréna seul et il va avoir un peu le fantasme de jouer contre Carey Price. »
« Il va se retrouver au Centre Bell par magie, mais il va se réveiller dans le Colisée Jean-Béliveau. On tourne aussi des pratiques où on sent une grande rivalité entre William et le capitaine de son équipe. »
Le rêve et le fantasme semblent avoir une grande place dans le film. « Il y a un imaginaire très fort de la part des enfants. »
« Il fallait trouver une manière de faire passer l'imaginaire de ces enfants-là, et ce sera avec des images un peu fantastiques et beaucoup de post-production. Pour s'assurer qu'on ait un effet visuel qui est très intéressant. »
Préférez-vous faire plusieurs prises pour une même scène? « Je ne fais pas souvent plus de trois ou quatre prises à moins de problèmes techniques. D'habitude, lorsqu'on s'entoure de bons comédiens, c'est souvent à la première ou la deuxième qu'on a la vérité. Sinon, ça dévient répétitif et on perd la vérité. »