Deux films étaient au programme hier soir au Festival de cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, à commencer par le film français L'homme qui voulait vivre sa vie, d'Éric Lartigau. Mettant en vedette Romain Duris dans le rôle d'un homme sur le point de divorcer qui tue accidentellement l'amant de sa femme et qui décide de changer de vie, le film a tellement de récits différents qu'il pourrait être divisé en trois longs métrages auto-suffisants. Rarement crédible, le film coupe les coins ronds, évite de s'engager moralement et ne démontre que quelques rares moments d'inventivité. D'autant que Duris est sur le pilote automatique dans un rôle qu'il a joué cent fois. Le film prend l'affiche dès ce vendredi.
Suivait immédiatement le long métrage polonais Tout ce que j'aime. Le film capte efficacement la frénésie de la jeunesse de quatre adolescents polonais en 1981, à l'aube de profondes révolutions sociales. Les deux jeunes acteurs principaux sont d'une grande efficacité, alors que les personnages sont traités avec empathie et une apparente tendresse par le réalisateur. Le film prendra l'affiche le 25 novembre.
Aujourd'hui au programme, les festivaliers abitibiens pourront voir le plus récent film de Benoit Pilon, Décharge, en début d'après-midi. Suivra le film français inspiré d'un fait vécu 17 filles, qui raconte l'histoire de 17 filles qui décident de tomber enceinte en même temps afin de s'entraider. Le film prendra l'affiche en France en décembre, et devrait sortir chez nous en 2012.
Le soir, on pourra voir The Artist, avec Jean Dujardin, et le plus récent film de Philippe Falardeau, Monsieur Lazhar.
À demain.