La septième édition des Aurore, qui célèbre les pires films de l'année, avait lieu hier soir. Les animateurs Jean-Renée Dufort et Chantale Lamarre étaient en direct de Las Vegas pour animer l'évènement, qui s'inspire des Razzies. Le film Omertà de Luc Dionne a remporté les « honneurs » hier avec, entre autres, le prix du meilleur pire film de l'année. Toute la distribution masculine de L'empire Bossé est, quant à elle, allée chercher le prix du Liquid Paper masculin pour la pire interprétation et c'est Rachelle Lefevre dans Omertà qui a remporté le pendant féminin.
Voici la liste des nominations et des gagnants (en caractère gras) dans les différentes catégories :
Le prix Aurore Liquid Paper masculin
Remis à l'acteur qui devrait effacer de son CV le film dans lequel il a compromis sa carrière cette année
La tête de Robert Lepage dans Mars et Avril
David Boutin et Maxime Dumontier dans Columbarium
René Angélil et Stéphane Rousseau dans Omertà
Louis Morissette dans Liverpool
Guy A. Lepage, James Hyndman, Claude Legault, bref, toute la distribution masculine de L'empire Bossé
Le prix Aurore Liquid Paper féminin
Remis à l'actrice qui devrait effacer de son CV le film dans lequel elle a compromis sa carrière cette année
L'autruche qui est off dans Bestiaire
Rachelle Lefevre dans Omertà
Nathalie Coupal dans La vallée des larmes
Stéphanie Lapointe dans Liverpool
Valérie Blais dans L'empire Bossé
Le prix Aurore du meilleur pire film
Omertà
Ésimésac
L'empire Bossé
Mars et Avril
Le prix Aurore « Maudit argent » de la meilleure charge contre le capitalisme
La rébellion contre l'argent dans Columbarium
Le refus du personnage principal de son héritage de 50 millions $ dans Tout ce que tu possèdes
Stéphanie Lapointe et son manque de conviction dans Liverpool
Le prêchi-prêcha de la fille adoptive de Bossé dans L'empire Bossé, particulièrement quand elle est déguisée en guérillero à l'Halloween
Le prix Aurore du meilleur pire accessoire
Le manteau blanc dans La fille au manteau blanc
Le marsophone dans Mars et Avril
Janine Sutto dans La vallée des larmes
La Fiat 500 turquoise dans Liverpool
Le nez rouge de Guy Laliberté dans Toucher le ciel
Le prix Aurore de la meilleure pire coiffure
Le semblant de coupe Longueuil d'Alain Gravel dans L'affaire Dumont
Toutes les coiffures de Marie-Chantal Perron dans Ésimésac
Toutes les perruques dans L'empire Bossé
Toute la distribution du film Mars et Avril
Le prix Caroline Néron du meilleur film sans dialogues
Bestiaire de Denis Côté
Le prix Aurore de la meilleure pire scène
Le gland qui déprend le pétale dans Ésimésac et qui provoque instantanément un orgasme
Le délirant plan séquence dans L'empire Bossé
La scène des retrouvailles du fils adopté dans Mesnak
La danse lascive pour mononcle libidineux de Rachelle Lefevre dans Omertà
Le prix Aurore « Je suis riche, mais j'ai le droit de faire du cinéma moi aussi! »
Guy Laliberté dans Toucher le ciel
Gilbert Rozon, Lise Watier, Marcel Aubut, Georges-Hébert Germain dans L'empire Bossé
Jacques Villeneuve dans Dérapages
René Angélil dans Omertà
Le prix Aurore « Ça va pas fort », attribué à la personne qui feel pas fort ou qui se lamente constamment
Pierre-Luc Brillant dans La mise à l'aveugle
Julien Poulin dans Camion
Patrick Huard dans la scène de douche d'Omertà
Toute la distribution de Tout ce que tu possèdes
David La Haye dans J'espère que tu vas bien
Le prix Aurore « On n'avait pas besoin de voir ça » ou T.M.I.
Massage et chant de pieds dans Hors les murs
Scène d'amour entre Caroline Dhavernas et Jacques Languirand dans Mars et Avril
David Boutin qui se brosse les dents dans Columbarium
Guy Laliberté qui parle de pipi et de caca dans Toucher le ciel
Patrice Dubois qui se sort un long coton du nez dans Camion
Le prix Aurore « La fârme-tu, ta yeule? » attribué à la pire réplique
La scène de Mars et Avril où Paul Ahmarani explique pourquoi il n'a pas beaucoup de poils
« Coudonc, ça prends-tu un BAC pour te faire venir » - Columbarium
« (...) Parce que tu vas voir qu'une boule à mites dans le cul, ça chauffe en esti » - Michel Côté dans Omertà
« L'important ce n'est pas d'en avoir une grosse, c'est de bien s'en servir » - Ésimésac
« Yé tellement fort que quand il pète, ça sent pas, ça goûte » - Ésimésac