Starbuck, qui a pris l'affiche dans les salles mercredi dernier, a cumulé 190 124 $ à ses deux premiers jours en salles, une performance moyenne suivant la tendance du cinéma québécois qui connaît une année jusqu'à maintenant dépourvue de succès majeurs au box-office. Le film se classe tout de même en 9e position du palmarès Cineac pour la semaine. La comédie met en vedette Patrick Huard dans le rôle d'un quatragénaire qui apprend soudainement qu'il est le géniteur de 533 enfants. Julie Le Breton, Antoine Bertrand, Marc Bélanger, Igor Ovadis, David Michaël et Sarah-Jeanne Labrosse font également partie de la distribution.
Tout juste au moment où David Wosniak décide de finalement mettre de grands efforts pour réussir sa vie, cet éternel adolescent de 42 ans découvre qu'il est le géniteur de 533 enfants. Soudainement, réussir sa vie semble beaucoup plus difficile que prévu. Dans la foulée, il apprend aussi que ses enfants se sont regroupés dans un recours collectif qui veut faire invalider la clause d'anonymat qu'il a signée lors de ses dons de sperme. Catastrophé, David refuse de se révéler. Malheureusement, étant donné sa situation financière précaire, David ne peut faire mieux que de demander à son ami, un très mauvais avocat, de l'aider à faire valoir ses droits. Parallèlement aux démarches judiciaires, pour tenter de convaincre leur géniteur de se révéler, le recours collectif envoie à David une enveloppe avec chacun de leurs profils. Happé par une curiosité viscérale, David ne peut s'empêcher d'ouvrir l'enveloppe afin de découvrir qui sont ses enfants.
Le long métrage est réalisé par Ken Scott, l'homme qui nous a donné la comédie Les doigts croches en 2009. Ce dernier a également rédigé le scénario avec son ami, l'humoriste Martin Petit.