Starbuck
v.o.f.s.-t.a. : Starbuck
Malgré ses 42 ans, David Wosniak est un éternel adolescent. Il travaille à la boucherie de son père où on lui confie les tâches les plus simples, il est criblé de dettes et a beaucoup de difficultés à convaincre sa copine Valérie qu'il peut être un homme fiable et responsable. Un avocat entre un jour dans son appartement pour lui annoncer qu'il est le géniteur de 533 enfants. David n'est pas prêt à rencontrer ces personnes dont il est le père biologique et encore moins à assumer les responsabilités qui en découlent. Mais lorsqu'il reçoit les dossiers des individus en question, il ne peut résister à la tentation de les survoler pour découvrir qui ils sont.
Distribution
Réalisation
Production
Scénarisation
studio
- Caramel Films
distributeur
- Les Films Séville
Revues de presse
Médiafilm
Malgré plusieurs longueurs, notamment dues aux dialogues basés sur l'effet de répétition, le scénario écrit en collaboration avec l'humoriste Martin Petit traite son thème (le sens de la paternité dans le monde contemporain) avec intelligence et clarté.
Helen Faradji Lire la critique complèteThe Gazette
In the early going, Scott plays it more for easy laughs, but he shifts gears along the way, moving to more dramatic turf, as he did in La grande séduction, which he wrote, and Les doigts croches, which he wrote and directed.
Brendan Kelly Lire la critique complèteLa Presse
La distribution est solide et la direction d'acteurs à l'avenant. Huard, qui nous avait déjà charmés dans Funkytown au début de l'année, joue encore une fois tout en nuances. Antoine Bertrand a un ton très juste en père de famille. Ses répliques sur la vie parentale comme effet « trou noir » sont mémorables. Bien que son rôle soit plus modeste, Julie Le Breton est égale à elle-même, toujours très bonne.
André Duchesne Lire la critique complèteJournal de Montréal
On s'attendait à une comédie comme une autre visant simplement à faire rire. Mais Starbuck se révèle finalement aussi touchant que drôle. Une belle surprise.
Maxime Demers Lire la critique complètePanorama-Cinéma
Starbuck est donc l'histoire d'un divertissement dosant ses éléments de façon exemplaire, n'y allant jamais de dialogues trop encombrants tout en ne se permettant que quelques moments plus cabotins ou mélodramatiques - qui fonctionnent encore là étonnamment bien.
Jean-François Vandeuren Lire la critique complèteLecinema.ca
Fable conservatrice sur les vertus de la famille, Starbuck de Ken Scott arrive à faire oublier ses messages répétitifs et appuyés grâce au soin apporté à sa mise en scène et à ses colorés personnages.
Martin Gignac Lire la critique complèteVoir
Enfin, Patrick Huard, au côté d'un Antoine Bertrand dangereusement en forme avec qui il forme un irrésistible duo, trouve chaque fois le ton juste, que ce soit dans les moments hilarants ou les scènes d'émotion franche.
Manon Dumais Lire la critique complète24imag
On pourrait continuer ainsi des heures pour montrer comment Starbuck joue dans des terres mille fois labourées. Mais ce ne serait pas tout à fait rendre justice à la deuxième réalisation de Scott. Car malgré ses défauts visibles et apparents, ses maladresses parfois vertigineuses (ces plans mielleux et malaisants sur l'enfant handicapé, ce fils gothique au jeu mal assuré dont les scènes paraissent plaquées sur un scénario qui n'en demandait pas tant), le film se distingue du lot.
Helen Faradji Lire la critique complèteLe Soleil
Avec son savant dosage de légèreté et de drame, Starbuck s'avère l'une des belles surprises de l'année au cinéma québécois. Scott, un habile scénariste (La grande séduction, Maurice Richard), mais dont le travail derrière la caméra avait jusqu'à maintenant laissé un souvenir peu mémorable, donne avec ce feel good movie la pleine mesure de son talent.
Normand Provencher Lire la critique complèteFilms du Québec
Avec Starbuck, Ken Scott démontre qu'en plus d'être un très bon scénariste il est un excellent réalisateur. Son second film arbore fièrement sa naïveté et sa bonhomie et constitue une belle surprise dans la cinématographie commerciale québécoise, plutôt morose cette année avouons-le.
Charles-Henri Ramond Lire la critique complète