Il était une fois les Boys, le cinquième volet de la populaire franchise, est attendu dans les cinémas ce vendred, le 6 décembre. Le film, qui se déroule pendant les vacances de Noël en 1967, présente quelques-uns des Boys alors qu'ils étaient enfants. Alors que l'équipe qu'ils forment, les As, se prépare à un tournoi de hockey où elle est la négligée, Stan (Simon Pigeon), Bob (Samuel Gauthier), Fern (Jassen Charron), Méo (Maxime Desjardins-Tremblay), Marcel (Derek Poissant), Jean-Charles (William Legault-Lacasse) et le petit nouveau Ben (Maxime Gibault) doivent aussi affronter des problèmes d'adultes au cours de ces courtes vacances.
Rémy Girard, Pierre Lebeau, Marc Messier, Luc Guérin et Yvan Ponton font aussi partie de la distribution, dans le rôle de membres de la famille des jeunes Boys. Le long métrage est écrit et réalisé par Richard Goudreau, producteur des quatre premiers films de la franchise.
« Quand je travaille sur un film ou sur un projet, ça fonctionne par coup de coeur. Un coup de coeur sur une histoire que tu veux raconter. Ça fait longtemps que je voulais raconter ces années-là, les années 60, les patinoires extérieures. J'ai toujours eu cette idée dans la tête. C'était une idée formidable pour les Boys. »
« Les Boys c'est des gens que je connais vraiment. Caricaturés, bien sûr, mais c'est des gens que j'ai connus jeune. »
Comment avez-vous trouvé les jeunes comédiens? « Je les ai choisis à travers un site web qu'on a créé il y a deux ans, qui demandait de se filmer en train de faire un classique des Boys, et après j'ai fait une première élimination, j'en ai gardé une centaine qui sont venus faire des scènes du vrai scénario. Dès là, je voulais qu'ils forment un groupe très solide ensemble. Ça a été facile car ils sont tombés en amitié les uns avec les autres. »
« Pour toutes sortes de raison, on a repoussé le tournage d'un an, on devait tourner en 2012 finalement on a tourné en 2013, et j'étais content qu'ils prennent un an de plus pour se connaître. »
« Il n'y a pas beaucoup de films québécois sur des ados de 15-16 ans. On voit avec des plus jeunes, des plus vieux, mais c'est tout un âge à vivre 15-16 ans. C'était l'fun de raconter comment ils vivent certains événements. »
Il faut que les dialogues respectent le langage de l'époque. « Pour moi, les dialogues, ça n'a pas présenté tellement de difficulté parce que je l'ai vécu. J'avais cet âge-là, en 67, donc je n'ai pas pris les nouvelles habitudes de langage, j'ai écrit comme un parlait à cette époque-là. »
Quelle différence sur le plateau pour le réalisateur par rapport au producteur? « Comme réalisateur, je fais depuis des années la seconde équipe. Par exemple les scènes de hockey dans les Boys, c'est moi qui les a réalisées, surtout dans la série télévisée. Je suis le genre de producteur qui est très présent sur le plateau, je fais ce métier-là parce que j'aime ça être là, triper. Le tournage, c'est le seul moment l'fun! »
« Pour moi, à part une chose, il n'y a pas de différence. La seule différence c'est que, quand il y a quelque chose que je n'aime pas dans une scène, au lieu de le dire au réalisateur, c'est moi qui décide. C'est la seule différence. Ça fait une vingtaine de productions, alors des plateaux, je connais ça. Il y a des producteurs exécutifs, moi j'aime penser que je suis un producteur créatif. »
Le film aborde de sujets sérieux et matures, comme le harcèlement sexuel ou la mort. « J'ai abordé ces sujets-là comme ils étaient traités dans les années 60, comme on les abordait dans ces années-là. Je n'ai pas cherché à aller au fond de ces choses-là, c'est des choses qui faisaient partie de la vie, mais qui étaient moins affichées. La façon de le raconter comme des choses normales de la vie. Ça fait partie de la vie. On sous-estime souvent, chez les enfants, encore plus chez les ados, le niveau de maturité. C'est des jeunes qui ont un cerveau, ils réfléchissent, ils peuvent en prendre. Ils n'ont pas encore l'expérience d'exprimer les choses, mais si tu es assez intelligent et ouvert tu es capable de comprendre ce qu'ils ont à communiquer. »
« Pour avoir vécu quelques-unes des choses qui sont dans le film : il y a des choses qu'on accepte plus facilement à cet âge-là que quand on est adulte. Peut-être qu'on devrait toujours rester un peu ado. »
Comment intégrer le hockey dans ce contexte? « C'est une toile de fond, comme tous les autres films des Boys. Ce ne sont pas des films de hockey, Maurice Richard c'est un film de hockey; ils pourraient jouer au bridge. Ce qui est important c'est d'avoir un groupe d'amis qui trouve une raison de se rencontre une fois par semaine. C'était l'fun d'avoir le hockey comme toile de fond pour raconter cette époque-là des patinoires extérieures qui rappellent des souvenirs extraordinaires à plein de monde. »
Il était une fois les Boys est distribué par Les Films Séville.