Il fallait entendre les quelques centaines de personnes hurler ce soir au Roy Thompson Hall pour comprendre que Robert Downey Jr. a toujours la cote. Et quand on le voit interagir avec ses fans, les journalistes et les relationnistes ont comprend pourquoi sa réputation est si bonne dans le milieu. Downey est reconnu pour être attachant et avenant, drôle et simple, un des rares acteurs hollywoodiens qui n'a pas la grosse tête. Même si lui aussi doit avoir ses mauvais jours, il semble mériter le crédit qu'on lui porte (à noter que mes dix minutes de côtoiement de l'individu en question me permettent un jugement très subjectif, évidemment).
De plus, lui et sa femme Susan forment probablement l'un des plus beaux couples d'Hollywood. Enceinte jusqu'au cou, elle parvient tout de même à trouver la force de faire des singeries sur le tapis rouge avec son mari, qui s'introduit lui-même devant les photographes avec beaucoup d'emphase ainsi : « Mesdames et messieurs; Susan Downey et son mari ».
Hors le tapis rouge de The Judge, j'ai eu la chance de voir deux films ce matin : Mommy de Xavier Dolan et Maps to the Stars de David Cronenberg. Malgré la qualité des productions, on ne peut pas dire qu'il s'agit de films très « up la vie ». Les deux longs métrages étaient en compétition officielle à Cannes en mai dernier. Ils ont dû s'incliner aux mains de Nuri Bilge Ceylan et son Winter Sleep de 3h16, qui était aussi présenté ce matin au TIFF.