Hier avait lieu la cérémonie de remise des prix de la quatrième édition du Festival de Cinéma de la Ville de Québec au Palais Montcalm. Julie Lambert, réalisatrice du long métrage Un film de chasse de filles, a connu une soirée vive en émotion alors qu'elle a remporté deux prix en plus d'une mention spéciale de la part du jury de la compétition officielle, composé de Manon Dumais, Sébastien Pilote et Danny Lennon. Un film de chasse de filles suit six chasseuses déterminées lors de leurs expéditions dans le bois à la recherche de gibiers.
Un film de chasse de filles ne sera pas présenté dans les salles traditionnelles. La productrice Sonia Despars de Parallaxes a d'ailleurs déploré le fait que les films indépendants comme celui-ci n'ont généralement pas accès aux réseaux de salles.
Les jurés ont ensuite remis la récompense la plus prestigieuse au documentaire 20,000 Days on Earth sur l'auteur, compositeur et interprète Nick Cave. Les deux réalisateurs, Jane Pollard et Iain Forsyth, ont accepté leur prix à travers une vidéo dans laquelle ils disaient être fiers de la récompense, qu'ils avaient fait un film qu'eux auraient aimé voir au cinéma et qu'ils étaient vraiment très contents qu'il plaise à d'autres.
Voici la liste complète des prix remis hier :
Grand Prix de la compétition officielle - long métrage : 20,000 Days on Earth de Iain Forsyth et Jane Pollard.
Mention honorable : Un film de chasse de filles de Julie Lambert.
Meilleur premier film : Un film de chasse de filles de Julie Lambert.
Mention honorable : God Help the Girl de Stuart Murdoch.
Prix du public - long métrage canadien/québécois : La vie selon Morgue de Jean Fontaine.
Prix du public - long métrage : Un film de chasse de filles de Julie Lambert.
Suite à la remise de prix, le film La Belle et la Bête a été présenté pour clore les festivités. Le réalisateur Christophe Gans était sur place avec la comédienne Myriam Charleins. Gans a souligné en introduction l'importance à ses yeux de faire le film en français, puisque l'oeuvre originale a été écrite en français au départ. Il a mentionné que nous, francophones, connaissions le conte grâce au film de Jean Cocteau de 1946. Il semblait très important pour lui de démentir la croyance populaire que La Belle et la Bête est d'abord une oeuvre de Disney. Il a aussi mentionné qu'il était très fier de présenter le film au Québec puisque tous les effets spéciaux ont été faits par une compagnie de Montréal. Les deux artistes seront d'ailleurs dans la métropole ce soir pour présenter le film aux Montréalais.