Zombie malgré lui

Avec cette romance dans la lignée des Twilight, malheureusement parsemée d'un humour déficient, Levine dénature l'essence même de la mythique créature.

Si le récit s'essouffle dans sa seconde moitié à force de répétitions, Nicholas Hoult demeure touchant et crédible en zombie amoureux.

Néanmoins, au final, l'histoire d'amour est aussi crédible que celle de Twilight et la morale aussi cul cul que celle de Sortilège, les bons éléments du film ne parvenant pas à sauver l'ensemble. Dommage!

Certes, Warm Bodies n'est peut-être pas le chef d'oeuvre de l'année, mais ce savant dosage de naïveté assumée et d'humour au décalage parfaitement contrôlé parvient à nous amadouer et à nous rendre si réceptif au film qu'on se laisse entraîner par son optimisme.

Sans pour autant surpasser ses prédécesseurs, Warm Bodies demeure un film original et divertissant, et pas uniquement pour le public cible adolescent.

Some audiences may get tripped up by the movie's slower-than-the-average-comedy pace, but if you allow yourself to invest in the characters and story the movie pays dividends. Warm Bodies is a funny, sweet, romantic, fun ride - what else can you ask for?

Levine really knows how to make a fun, ninety-minute horror comedy and he keeps the energy going even when it's just Palmer and Hoult doing things like listening to R's vinyl collection.

This character-driven genre meld could have used more edge and energy, and less obvious message-mongering, but it scores in terms of atmosphere, humor and charm.

Deserving to not get lost in the shuffle is the deliciously unique, constantly surprising Warm Bodies, certain to be unlike any other zombie picture the viewer has ever seen as it dares to explore the inner thoughts and state of mind of a young man who continues to walk around despite no longer having a beating heart.

You could do worse. There's a good deal of fun before the movie sells its cheeky soul to the gods of tween goo.

Même s'il n'atteint pas le degré d'originalité que laisse présager son entrée en matière, Warm Bodies, adapté du roman d'Isaac Marion, pourrait bien être la comédie romantique que la jeunesse consommera en cette période de Saint-Valentin.

Évidemment, les invraisemblances font partie du genre. Et le spectateur est prêt à être indulgent. Sauf qu'on a un peu de difficulté à croire que Julie suit R sans protester et sans paniquer en plein repaire de morts-vivants. M'enfin. Pour un peu qu'on laisse son sens critique au vestiaire, on s'amuse.