World War Z

Avec cette adaptation simplifiée mais très efficace du roman de Max Brooks, Marc Forster signe un thriller d'horreur spectaculaire et vigoureux, aux invraisemblances assumées, dans lequel il fait preuve d'un sens aigu du suspense.

Même si les frappes répétitives des zombies deviennent rapidement lassantes, la manière de les enrayer quelque peu tirée par les cheveux et le placement publicitaire de Pepsi exagéré, World War Z nous tient quand même en haleine pendant deux bonnes heures. En ce sens, il remplit son mandat de divertissement léger.

Spectaculaire divertissement au parfum apocalyptique, où s'amalgament habilement le film d'horreur, la science-fiction et le thriller, World War Z renvoie à chaque instant à notre propre peur d'une éventuelle pandémie. Douloureusement efficace.

Dès l'excellent générique du début, le rythme est soutenu, à la fois par des scènes d'action très impressionnantes et la musique de Marco Beltrami, idéale pour faire grimper le niveau d'adrénaline du public.

To me the ending is an absolutely fatal flaw in what up to then had been an unremarkable if entertaining tentpole action movie.

An action-packed mainstreaming of a more ambitious book.

Le film, que l'on pouvait jusqu'alors regarder avec indulgence (notamment par égard pour Brad Pitt, qui fait ce qu'il peut) ne laisse plus aucune place au doute. Il sombre dans le ridicule le plus consternant avec un sérieux pitoyable.

Ne misant pas sur la violence gratuite, mais plutôt sur le grand spectacle, World War Z est un film de zombies qui vaut la peine d'être vu.

Like any good action hero, World War Z pulls out one bit of last-minute derring-do and saves its own skin - a hollower victory than they might have liked, but more than any of us expected.

In the end, World War Z was better than I had expected, thanks to characters that were sympathetic and an extremely swift pace. This is not nearly the disaster that it could have been.

But World War Z is still as smart, shifty and scary as a starving zombie ready to chow down on you, baby, you.

Mild to an almost offensive degree, World War Z has a whole host of issues, but the most irresponsible of all is in turning a grand-scaled, epic story of an undead pandemic into such a benign experience, entirely lacking the necessary weight and fearfulness that should be very much present.

World War Z semble, certes, se chercher durant la majeure partie de son parcours, procédant par instinct à la recherche du bon ton, de la bonne formule, nous donnant des moments qui, s'ils ne s'avèrent jamais désastreux, demeurent néanmoins inégaux.

Le réalisateur a tout de même su imposer un visage plus humaniste qu'on s'y attendait. Et la crédibilité de l'exercice repose en grande partie sur la performance impeccable de Pitt. Stoïque dans la tourmente, il impose un jeu sobre et tout en intériorité qui mise sur le regard, bien capté par la caméra de Forster.