Tenet

À l'égal du titre, qui peut se lire indifféremment de gauche à droite ou de droite à gauche, Tenet est un défi porté à l'égard des spectateurs. Palindromiste par choix, le cinéaste récalcitrant construit un récit constitué de retours en arrière, de comptes à rebours saisissants, de motifs disparates, de continuités sacrifiées, de plans exigus qui traversent l'écran à une vitesse folle et parfois vertigineuse.

Soyez sans craintes, ce n'est pas mauvais du tout, mais je vous recommande d'être pleinement éveillés et de porter attention à tous les petits détails lors de votre expérience. Vous serez confus après un premier visionnement, c'est normal. Donnez-vous la chance de le voir une seconde fois et lancer des recherches Internet pour bien vous expliquer la finale.

L'histoire est tellement tarabiscotée, construite à la façon d'un palindrome (le titre du film, Tenet, se lit d'ailleurs dans les deux sens), qu'il faut seulement se jeter dans le vide et goûter le cinéma avec un grand C, débarrassé de sa logique scénaristique (un récit doit aller du point A au point B) ou celle, tout aussi chimérique, que c'est la «psychologie des personnages» qui fait toute la différence.

Tenet bénéficie aussi de performances très solides, en particulier Washington et Debicki, deux vedettes montantes du grand écran.

Si Tenet se révèle être un film étonnamment très bavard, le cinéaste offre en revanche quelques scènes d'action à couper le souffle.

John David Washington porte avec vigueur le film sur ses épaules, tandis qu'Elizabeth Debicki défend admirablement le rôle ingrat de l'épouse du vilain de service.

A hold-on-by-your-fingernails thrill ride with subtle touches of wit, romance, suspense, tragedy, determination and cinema-driven awe woven throughout it.

Viewer response to "Tenet" will come down to how much one engages with that momentum. 

There is enjoyably puzzling fun to be had along the way, but "Tenet" may have you pleading for an aspirin and a long lie-down.

The structural complications of Nolan's storytelling are nifty enough, but it's the muscular gusto of his filmmaking that inspires wonder.

(...) easy to admire, especially since it's so rich in audacity and originality, but almost impossible to love, lacking as it is in a certain humanity.

In the end, my first impression of Tenet is surprisingly mixed despite my unabashed love for all of Nolan's films.