Sommeil d'hiver

Son film de plus de trois heures et quart se compose d'une dizaine de scènes (ou séances), d'une incroyable violence, filmées avec une profonde douceur, l'onde de choc de chacune se répercutant dans la suivante, pour provoquer une sorte d'engourdissement.

Leur lente agonie de riches est passionnante, et révèle le caractère impitoyable de ce qui est insoluble et arbitraire (...).

(...) des dialogues d'une grande qualité, qui évitent à l'ensemble de prendre des allures trop scolaires. (...) des prestations des acteurs, tous particulièrement convaincants, qui donnent à leurs dialogues encore plus de force.

Film de gestes et surtout de paroles, Sommeil d'hiver est dans le même temps une apologie du temps qui passe et qui soumet l'individu à se réconcilier avec sa propre finitude.

Si le nouveau Ceylan, (...) demeure un tantinet trop académique à mon goût par moments, il n'en reste pas moins une œuvre profondément riche et enrichissante, un film aux allures glaciales qui, paradoxalement, pourrait difficilement être plus incandescent.

It may not always succeed, but the lovely, perplexing Winter Sleep is a very personal film from one of the world's foremost filmmakers. It's well worth your time.

It's a daunting achievement and in a strange way also a comfort.

C'est un grand, un très grand film.

Sommeil d'hiver se veut du cinéma d'auteur sans aucune concession au divertissement. La récompense n'en est que plus grande pour le cinéphile.

Réaliste, utopique et à portée universelle, ce grand film vous donnera à réfléchir, longtemps après l'avoir vu.