Priscilla

Priscilla is by no means a perfect film, but it's refreshing for its mere existence -- and few could have tackled the subject matter with as much nuance as Coppola.

As usual, Sofia Coppola's film is beautifully designed and mounted, with a terrific score by Phoenix.

Et dans tout cet ensemble quasi surréaliste, parfois presque réel, entre le rêve éveillé et la sensation d'un paraître imaginé, jaillit une sensationnelle et triste nostalgie.

Sans doute est-ce à la demande expresse de Priscilla Presley que le portrait d'Elvis demeure mesuré, malgré quelques mouvements de violence physique et des répliques acerbes. La «vraie» Priscilla a-t-elle réalisé l'ampleur de la toxicité de sa relation avec Elvis? Il y a fort à parier que non, et l'interprétation de Jacob Elordi s'en ressent, son Elvis étant singulièrement assourdi, voire terne.

La dynamique entre les deux acteurs contribue certainement à faire de Priscilla le meilleur film de la cinéaste de The Virgins Suicides depuis Lost in Translation, il y a déjà 20 ans.

Saluée au festival de Venise en septembre 2023, Cailee Spaeny est très juste dans le rôle-titre. Jacob Elordi incarne pour sa part un Elvis fort crédible, en nous le montrant tour à tour tendre, généreux, distant, colérique et manipulateur.