Noé

Malgré tout, le film d'Aronofsky a le mérite de présenter un Noé pour tous en ne forçant pas trop sur la propagande religieuse. C'est tout à son honneur.

Noé me laisse ambivalent, tant il est capable du pire comme du meilleur - le film est à l'image de l'homme, finalement.

Visuellement exceptionnel, Noé présente le patriarche et prophète comme le bras vengeur du Créateur, un héros ployant sous le poids du doute et de son destin. Naameh, comme Ila, incarne ces voix féminines de raison, de bonté et d'amour, tandis que les trois fils sont l'espoir en une humanité qui ne répètera pas les mêmes erreurs. À voir absolument au grand écran.

Rêve qui devient réalité pour Aronofsky qui anticipe ce projet depuis l'âge de 13 ans, Noah est un beau délire, sérieux mais pas trop, que l'on peut prendre comme un gros film d'action à la Lord of the Rings mais qui possède suffisamment de finesse et de vitalité pour questionner l'âme de ses personnages et la planète qui les entoure.

Film hybride par excellence, Noah n'en demeure pas moins un regard personnel sur un mythe qui se perd dans la nuit des temps et demeure toujours dans la mémoire collective des croyants.

Overall, Noah is exactly the type of large-scale, ambitious, challenging, flawed, provocative and button-pushing type of cinematic experience we should hope to get when a strong-willed auteur like Aronofsky is given an exceedingly large budget.

Reimagining the biblical story as a full-on fantasy epic, Aronofsky's contemporary approach may upset die-hard creationists, but even the most devout audience may find a lot to like about Aronofsky's take on the material, provided they go into it with an open mind.

Before Paul Ehrlich and Al Gore, there was Noah.

My advice: Hold off on burning Aronofsky at the stake till you see Noah, a film of grit, grace and visual wonders that for all its tech-head modernity is built on a spiritual core.

Russell Crowe est magistral et terrifiant dans la peau de ce patriarche qui, devant porter un fardeau proprement inhumain, vacille sur la ligne de démarcation entre foi et fanatisme.