Margaret

In the end, Margaret is a fascinating, albeit highly compromised film.

Margaret aurait pu être un bon film. Malheureusement, et malgré la présence d'Anna Paquin, de Mark Ruffalo et de Matt Damon, le tout s'enlise pendant 149 interminables minutes.

Ce drame psychologique et judiciaire aux accents post-11 septembre 2001 s'avère lourd et peu engageant, malgré une mise en scène subtile et la prestation pleine de caractère d'Anna Paquin dans un rôle antipathique.

Émergeant de déboires entourant la production (tourné en 2005, le film fut aspiré dans un tourbillon juridique impliquant le réalisateur Kenneth Lonergan et le studio), ce drame aux nombreux ralentis flanqués de guitares vaporeuses et de violons larmoyants apparaît inabouti.

J'aurais volontiers poussé un soupir de soulagement en constatant que la carrure rapiécée, irrégulière d'une oeuvre qui a failli ne jamais voir la lumière du jour ne fait absolument pas le poids contre sa force de frappe. Cependant, une fois la conclusion venue, mon souffle était coupé.

Somewhere between Lonergan's strangled vision and the frequent moments of absolute grace, Margaret falls apart - and is more fascinating in its own self-destruction than we had any right to expect. See it, goggle at its strangeness, marvel at how a movie can be haunting even when it doesn't work at all.

Fine performances and bristling language compel in this overlong, often off-putting but well-observed New York story.

Ambitieux, ce Margaret ne va quand même pas si loin et on en reste, pour l'essentiel, au drame psychologique et de la leçon de choses.